La Fédération des enseignants du Nouveau-Brunswick se prépare à déposer des griefs en lien avec la gestion de la vague de chaleur de la semaine dernière. Le syndicat estime qu’il y a eu violation de la convention collective dans certaines écoles.
Des records de température ont été battus dans la province les 19 et 20 juin. Le mercure a atteint des sommets dans de nombreuses écoles puisqu’elles ne sont pas dotées de systèmes de climatisation.
Tous les districts scolaires et toutes les écoles de la province n’ont pas adopté la même approche. Dans certains cas, les enseignants ont dû se présenter à l’école, le 20 juin, et ce, même si les élèves étaient restés à la maison.
Radio-Canada Acadie a appris que la Fédération des enseignants du Nouveau-Brunswick estime que cela contrevient à l’article 16 de la convention collective et qu’elle va déposer des griefs. La Fédération confirme ces informations.
L’article 16 du contrat qui lie la province et le syndicat des enseignants stipule que lorsque l’école ferme ses portes en raison du mauvais temps, les enseignants de cette école ne sont pas tenus d’être présents à cette école ou à toute autre
.
Stéphanie Babineau est présidente de l’Association des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick.
Photo : Radio-Canada / Mikael Mayer
La coprésidente de la Fédération et présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick, Stéphanie Babineau, note que le personnel doit suivre les directives de l’employeur.
Ceci étant dit, les journées de chaleur ont été considérablement difficiles pour plusieurs. La situation demeure complexe en raison du manque de cohérence dans la province et dans les cas où il y a eu violation de la convention collective, nous n’aurons pas d’autre choix que de déposer un grief
, affirme-t-elle dans une déclaration écrite.
La Fédération n’a pas été en mesure de nous dire quand des griefs seront déposés. La coprésidente n’était pas disponible pour une entrevue cette semaine.
Des approches différentes
Tous les districts de la province n’ont pas géré la canicule de la même manière, la semaine dernière. Par exemple, dans le District scolaire francophone Sud (DSFS), les enseignants de la plupart des écoles ont dû aller au travail le 20 juin.
juin, a été laissée à la discrétion des directions et directions adjointes de chaque école », »text »: »Compte tenu de l’intensification de la chaleur, nous avons réévalué cette position. Leur présence à l’école, dans l’après-midi du 20juin, a été laissée à la discrétion des directions et directions adjointes de chaque école »}} »>Compte tenu de l’intensification de la chaleur, nous avons réévalué cette position. Leur présence à l’école, dans l’après-midi du 20 juin, a été laissée à la discrétion des directions et directions adjointes de chaque école
, affirme la porte-parole du DSFS, Geneviève Chiasson.
Le District scolaire francophone Nord-Ouest s’y est pris autrement ce jour-là. Les élèves étaient en congé, mais les écoles n’étaient pas fermées, explique sa porte-parole, Monica Martin.
Les employés qui sont en mesure de travailler à distance ont eu cette possibilité. Il est à noter que tous nos enseignants ont les outils adéquats pour faire du télétravail,
dit-elle.
Le ministre renvoie la balle aux districts
Radio-Canada Acadie a demandé au ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Bill Hogan, de réagir à la décision de la Fédération de déposer des griefs.
Le ministre de l’Éducation du Nouveau-Brunswick, Bill Hogan, lors d’un événement vendredi dernier (archives)
Photo : Radio-Canada / Ken Hébert
Le 21 juin, après un événement médiatique à Moncton, il a dit qu’il n’était pas au courant et a renvoyé la balle aux districts scolaires.
DG des districts font la décision de fermer tôt ou de fermer complètement. (…) Si la Fédération décide de lancer un grief, c’est à eux et ça va être décidé. « , »text »: »On vient de finir une semaine vraiment pas normale pour juin. C’est vraiment chaud dans nos écoles. Les districts, les DG des districts font la décision de fermer tôt ou de fermer complètement. (…) Si la Fédération décide de lancer un grief, c’est à eux et ça va être décidé. « }} »>On vient de finir une semaine vraiment pas normale pour juin. C’est vraiment chaud dans nos écoles. Les districts, les DG des districts font la décision de fermer tôt ou de fermer complètement. (…) Si la Fédération décide de lancer un grief, c’est à eux et ça va être décidé.
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