Cazaubon. « Cette expérience humaine et professionnelle nous a profondément marquées » : quatre jeunes étudiantes infirmières racontent leur immersion professionnelle au Sénégal
Les membres de l’association Four Girls to smile ont partagé leur expérience humanitaire et professionnelle de cinq semaines au Sénégal lors d’une rencontre à Cazaubon.
Vendredi 11 avril, à la maison du tourisme, Maryse Oliveira-Lopes a exprimé, en son nom et au nom de Luna Gabaix-Hialé, Eva Casteran et Marie Dintras, toute leur gratitude envers les donateurs (particuliers, entreprises locales, pharmacies et infirmières libérales) qui, grâce à leurs contributions, ont permis la réalisation de leur projet : passer 5 semaines en immersion professionnelle et humanitaire au Sénégal pour aider à remettre en état un centre de santé.
Toutes les quatre sont étudiantes à l’institut de formation en soins infirmiers de Mont-de-Marsan. Pour financer ce projet humanitaire et professionnel, elles ont fondé l’association Four Girls to smile, avec pour objectif de récolter 13.000 €. Elles ont également été soutenues par l’association montoise Main noire main blanche.
« Portes ouvertes »
Du matériel médical, scolaire et des vêtements ont été envoyés en décembre, réceptionnés sur place par l’association partenaire, qui a notamment ouvert une école élémentaire et s’apprêtait à rouvrir un centre de santé.
A Thiès, les quatre étudiantes ont participé à la remise en état de ce centre de santé. Une journée « portes ouvertes », accompagnée d’une braderie à petits prix, y a été organisée, permettant de récolter des fonds pour l’achat de médicaments. Ce jour-là, épaulées par une équipe médicale composée d’un médecin, d’une sage-femme, d’infirmiers et avec leur propre implication, 250 personnes ont été accueillies gratuitement.
« Ouverture d’esprit »
« Au sein du district sanitaire, l’équipe médicale nous a immédiatement intégrées et confié des responsabilités. Nous avons été actives dans différents services : bloc opératoire, maternité, pédiatrie, laboratoire et centre anti-paludisme ».
Elles décrivent des journées longues, mais un rythme de travail modéré, avec des équipes locales très débrouillardes malgré le manque de matériel. En protection maternelle et infantile (PMI), elles ont accueilli des mères et mené des actions de prévention. Elles sont également intervenues dans deux orphelinats, ainsi que dans de petits villages où les besoins sont immenses.
« Cette expérience humaine et professionnelle nous a profondément marquées. Elle nous a apporté de nouvelles connaissances et une grande ouverture d’esprit ».
Crédit: Lien source