Ce fléau revient déjà sur des plages françaises, les vacanciers doivent s’y préparer


Le dernier bilan de Météo-France donne le ton, la saison s’avère particulièrement active…

Le cauchemar du printemps et de l’été est de retour aux Antilles. Le fléau s’apprête à envahir les côtes de Guadeloupe, alors que la saison touristique bat encore son plein. Selon le dernier bulletin de prévisions relayé par La 1ere, un « arrivage généralisé » est attendu dans les prochains jours, avec les premiers amas qui pourraient toucher terre dès ce début du mois d’avril. Ce fléau désormais scruté de près par Météo France ainsi que les locaux et touristes les plus informés, c’est bien sûr l’arrivée des sargasses : ces algues envahissantes qui s’échouent sur les plages de Guadeloupe depuis plusieurs années.

Les images satellites confirment la présence récente d’importants amas de sargasses, dont certains dépassent les 10 km, dérivant vers les Antilles. Les zones les plus exposées aux échouages prochainement attendues seraient les îles du Sud et les plages de Basse-Terre. Ces zones ont d’ores et déjà été placées en « risque fort d’échouement ». Problème, les perspectives à moyen terme sont plutôt sombres. « Les arrivages devraient aller crescendo en termes de fréquences et d’intensité dans les semaines et les mois à venir » prévient La 1ere, annonçant une saison particulièrement active.

© Météo France

Signalées puis présentes depuis 2011 sur les côtes de Guadeloupe, les sargasses bouleversent l’écosystème en s’échouant. Leur décomposition dégage de l’hydrogène sulfuré, un gaz toxique et particulièrement nauséabond. Elles asphyxient également coraux et poissons en privant les eaux d’oxygène.

Le tourisme, pilier économique, est durement impacté. Les plages rendues impraticables par les algues en putréfaction font fuir les vacanciers, menaçant l’activité des professionnels. Le ramassage s’avère complexe, titanesque et onéreux même si les autorités locales tentent de perfectionner année après année les plans anti-sargasses. Les mois les plus touchés sont désormais plutôt connus, avec des risques accrus sur les mois d’avril à juillet.

© Rapport sur les sargasses 2024 Météo-France

Images satellites, suivi des sargasses, statistiques… Des recherches sont menées pour mieux cerner et prévoir le phénomène. Des barrages flottants expérimentaux peuvent également être déployés pour détourner les radeaux des plages. Mais la menace s’intensifie d’année en année, nourrie par le réchauffement des eaux et la pollution des fleuves sud-américains et africains.

Certains experts redoutent une « sargassification » durable de la région sans mesures radicales internationales. Le phénomène pourrait avoir un impact fort sur le tourisme à certaines périodes de l’année, notamment pendant la période s’étendant du mois d’avril à la fin du mois de septembre.

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