Les sonorités latines qui résonnent dans la salle de l’Association des loisirs et de la culture en Vienne (ALCV) se font entendre dans toute la rue. Jeudi 13 mars 2025, à J-3 du carnaval de Blois, la compagnie Des Cousus fait son bœuf en invitant des groupes à improviser les musiques entraînantes qui feront l’ambiance festive du défilé.
Découvrir la culture festive sud-américaine
Flûte traversière, trompette, sifflet, basse et percussions : les instruments des participants s’accordent sans accroche pour donner aux spectateurs un avant-goût des festivités à venir. Les musiciens sont issus de la compagnie Des Cousus, ou de la comparse espagnole Mudarte de Cáceres. Un luthier colombien profite de l’occasion pour présenter des instruments à vent insolites.
Installées sur des tapis, les familles profitent de ce moment musical aux influences sud-américaines. Pris au jeu, certains se mettent à danser. « La musique n’est pas trop forte, c’est super pour les enfants, témoigne Marion. Tout le monde est cool, on s’éclate ! »
L’improvisation musicale est un bon échauffement en vue des festivités à venir.
© (Photo NR, Anna Chabaud)
« En Amérique du Sud, la culture du carnaval, c’est de faire la fête tous les soirs », explique Pichotte, directrice de Des Cousus. Pour s’échauffer et « faire monter la sauce » avant le défilé de ce dimanche 16 mars, plusieurs ateliers de fabrication de costumes étaient ouverts quotidiennement au public.
« C’est plutôt dans les petits villages qu’on voit ça, pas dans les villes »
« Le but de ce projet, c’était de créer un engagement sur toute la semaine pour fabriquer son costume et aider les autres à fabriquer le leur. Certaines associations viennent quelques heures pour demander des conseils, mais c’est l’atelier pour enfants qui a le mieux pris », déclare Charlotte, administratrice de Des Cousus.
Si le public n’était pas toujours au rendez-vous lors des ateliers, ces différents temps d’ouverture ont permis d’introduire les curieux à la culture carnavalesque qu’on retrouve dans les pays d’Amérique latine. « C’est la première année qu’on fait ça, relativise Pichotte. Les gens sont contents et trouvent ça marrant, parce que d’habitude c’est plutôt dans les petits villages qu’on voit ça, pas dans les villes. »
Le carnaval est avant tout un prétexte pour faire la fête, mais pas question de la poursuivre jusqu’au bout de la nuit : « Il faut s’économiser avant dimanche ! »
Carnaval de Blois sur le thème « Coquillages et crustacées », dimanche 16 mars, départ à 15 h de l’avenue Wilson.
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