« C’est pratique » : les nouvelles technologies s’invitent dans les rayons des supermachés

Application qui guide les clients, capteurs qui détectent les ruptures de stock… la grande distribution investit massivement dans les innovations technologiques.

Objectif : faire gagner du temps aux clients comme aux vendeurs.

De plus en plus d’enseignes utilisent les nouvelles technologies, dans le but d’améliorer l’expérience client. Lorsqu’on a besoin des conseils d’un vendeur, le temps d’attente peut parfois être long. Dans un magasin Leroy Merlin à Lesquin (Nord), les clients peuvent utiliser une application leur indiquant l’emplacement exact du produit. « C’est rapide. Donc, c’est vrai que c’est sympa« , déclare une cliente interrogée dans la vidéo qui accompagne cet article. Un gain de temps aussi pour les vendeurs qui peuvent ainsi se rendre plus pour délivrer leurs conseils. 

« Quand on a vraiment un projet et qu’on a besoin de conseils, on trouvera toujours un conseiller. L’application s’adresse plutôt à nos clients qui sont en cherche de rapidité« , souligne Agathe Buriez, cheffe de secteur matériaux et aménagement extérieur dans ce magasin de l’enseigne Leroy Merlin.

Quand l’IA réduit le gâchis alimentaire

D’autres enseignes utilisent technologie pour savoir quand un produit est en rupture de stock. Le responsable du rayon reçoit alors une notification. « On a un petit appareil photo qui supervise la gondole d’en face et qui va avec de l’intelligence artificielle être capable de reconnaître quel est exactement le produit qui manque une fois qu’il est en rupture« , explique Pierre Demoures, directeur des opérations chez Vusiongroup. Le consommateur est ainsi assuré de trouver le produit qu’il recherche, de quoi éviter les frustrations.

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Dans un autre supermarché des Yvelines, la technologie permet de sauver de nombreux produits proches de la date de péremption. Adama, manager commerce chez Auchan, doit traiter 126 alertes ce jour-là, c’est à dire 126 produits dont la date de péremption est à vérifier. Avant, il mettait quatre heures à contrôler son rayon, étiquette par étiquette. Désormais, il effectue ce travail en une heure et l’application calcule automatiquement le montant de la remise. L’an dernier, près de 300.000 articles ont pu ainsi être sauvés dans ce magasin.