« Chacun devait prendre sa part », affirme Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative
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Jeudi 27 février, Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, était l’invitée politique de La Matinale de franceinfo. Elle a notamment évoqué la proposition de loi pour interdire le port de signes religieux dans les compétitions, mais également la réduction du budget de son ministère, ou encore la nomination d’Edgar Grospiron à la tête du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver pour 2030.
Mardi 18 février, le Sénat a d’adopté une proposition de la droite pour interdire le port de signes religieux durant les compétitions sportives, y compris le voile. « On a trouvé, à travers cette proposition de loi, un amendement gouvernemental qui a permis de trouver cet équilibre entre la volonté ferme de lutter contre toutes les dérives et les formes de séparatisme dans le sport, et qu’il soit à la fois le plus inclusif possible », explique Marie Barsacq, ministre des Sports, invitée sur le plateau de La Matinale de franceinfo, jeudi 27 février. Selon elle, l’intérêt de ce projet de loi était « d’uniformiser les situations d’une discipline à une autre », puisque les règlements étaient différents selon les fédérations.
La semaine dernière, Edgar Grospiron, ancien champion de ski acrobatique, a été désigné à la tête du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver, qui se dérouleront dans les Alpes françaises en 2030. Peut-il être le Tony Estanguet des Alpes ? « Il a toute notre confiance pour le devenir. (…) Il est en train de recruter son équipe pour travailler avec lui. Il cochait toutes les cases qui, pour nous, étaient importantes », souligne Marie Barsacq.
Sur le budget annuel du ministère des Sports, le plus bas depuis 2021, la ministre explique que le contexte actuel n’est pas « propre au sport ». « Chacun devait prendre sa part pour la réduction du déficit. L’objectif pour mon ministère était de trouver le bon équilibre entre l’effort collectif que l’on devait consentir et la capacité à pouvoir répondre aux attentes de tous les pratiquants venus taper à la porte des clubs », souligne-t-elle.
Retrouvez l’intégralité de cette interview dans la vidéo ci-dessus.
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