Christian Léon (DG Ericsson Fr) est notre invité

La connectivité 5G privée commence à prendre de l’ampleur et incite les DSI à repenser la connectivité des sites. IT for Business et InformatiqueNews accueillent cette semaine en tant qu’invité Christian Léon, directeur général d’Ericsson France.

L’adoption de la technologie 5G dans le milieu industriel et celui des entreprises représente une véritable révolution, non seulement en termes de vitesse et de connectivité, mais également pour les nouvelles opportunités qu’elle ouvre en matière d’innovation et d’efficacité opérationnelle. Les entreprises de divers secteurs commencent à peine à exploiter le potentiel de cette technologie pour transformer leurs opérations. D’autant que l’implémentation de la 5G en entreprise n’est pas sans défis. Elle nécessite des investissements significatifs en termes d’infrastructure réseau et de sécurité des données. Et elle nécessite une couverture qui doit encore progresser comme le rappelle notre invité de la semaine, Christian Léon, Directeur Général d’Ericsson en France. Bien que la technologie soit désormais mature et largement adoptée, elle a encore du chemin à faire en Europe pour atteindre le niveau de couverture des États-Unis ou de la Chine.

Une 5G qui impose aussi de repenser les réseaux (notamment des opérateurs) pour servir de nouvelles applications. Notre invité revient ainsi sur l’évolution d’Ericsson vers une architecture de réseau plus horizontale et basée sur le cloud, avec un accent particulier sur la virtualisation des fonctions de réseau, y compris celles au niveau radio, afin d’apporter des bénéfices significatifs en termes d’orchestration et d’automatisation. L’occasion de plonger un peu plus en sa compagnie sur les nouveaux défis de la connectivité dans un monde de services essentiellement délivrés par le Cloud.

Avec Guy Hervier, Christian Léon revient aussi sur le rôle et l’impact des régulations européennes sur les activités d’Ericsson. « C’est un peu l’idée générale selon laquelle les États-Unis innovent, la Chine fabrique et l’Europe régule le monde », explique-t-il. Notre invité exprime néanmoins des inquiétudes quant au risque que la réglementation européenne sur l’intelligence artificielle puisse être trop contraignante et freiner l’innovation, soulignant l’importance de ne pas imposer de barrière qui pourrait limiter le développement technologique chez Ericsson et en Europe plus largement. « Chez Ericsson, on utilise énormément d’algorithmes IA dans nos logiciels aujourd’hui et dans le futur on compte s’en servir encore plus. »

L’intelligence artificielle est notamment exploitée chez Ericsson pour améliorer la qualité de service et l’automatisation de ses opérations, avec un investissement considérable dans la recherche et le développement, y compris dans l’IA générative pour des applications internes et des améliorations de produits.

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