CHRONIQUE D’OVALIE. Top 14 : le Stade Toulousain et les jours de l’Ascension, Castres et la balle dans le pied… Ce qu’on a aimé et moins aimé

l’essentiel
Philippe Lauga, chef adjoint du service des Sports de La Dépêche du Midi et responsable de la rubrique « rugby », passe au crible le week-end de championnats de France. Faits marquants, coups de cœur et coups de griffes.

Heureux supporters toulousains qui ont pu s’offrir (ne cherchez plus, c’est guichets fermés dans les deux cas), le précieux combiné Harlequins – Stade Français dans deux enceintes différentes pour les deux prochains dimanches.

Parce qu’on ne saisit pas toujours la portée des rayons du bonheur quand il est si proche et qu’il revient si souvent (cinquième demi-finale consécutive de Coupe d’Europe pour rappel), il faut parfois s’ouvrir aux autres supporters moins chanceux des autres clubs afin de bien mesurer le caractère exceptionnel des faits.

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Il y a donc ce jeudi de l’Ascension pour célébrer la montée du Christ au ciel, 40 jours après sa résurrection. Un petit rappel de notre histoire chrétienne n’est jamais superflu.

Quatre jours auparavant, le Stade aura disputé une demi-finale de Champions Cup face aux Harlequins au Stadium. Histoire de prolonger jusqu’à Tottenham une saison européenne jusque-là exceptionnelle avec six succès en six rencontres avec au moins quatre essais inscrits lors de chaque rencontre. Une ascension pour la finale. Pour se donner une chance de décrocher une sixième couronne européenne. Qui dit mieux ?

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Puis trois jours après l’Ascension et sept jours après l’ascension européenne, une autre ascension. Dans notre bon vieux championnat. Celle qui mène à la place de leader du Top 14 dans le cas où le club rouge-et-noir ferait tomber le Stade Français… La suite ? Il sera toujours temps d’en parler. Parce qu’à Toulouse, on élève les désirs si haut qu’ils deviennent souvent réalités.

Cette semaine, La Dépêche a aimé…

La folie catalane

Au-delà de l’aspect sportif qui voit l’Usap jouer la qualification, il y a cette liesse populaire qui porte le club. Ils étaient entre 4 000 et 5 000 spectateurs (personne ne sait exactement) à Montpellier. « C’est particulier pour les joueurs de voir cette osmose-là, de partager la même passion avec ces gens. » a commenté Franck Azéma.

L’exploit de l’UBB

Ce qui ne signifie pas que nous sommes anti bayonnais. Plus de deux ans d’invincibilité à domicile était un authentique exploit. Voilà pourquoi la performance des Bordelais est à saluer.

Les marqueurs d’essais

Le Lyonnais Baptiste Couilloud a encore marqué. Il est actuellement le meilleur marqueur d’essais avec 13 essais. Et le Clermontois Alivereti Raka a inscrit un triplé (le quatrième de sa carrière).

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Cette semaine, La Dépêche n’a pas aimé…

Les critiques du staff du Stade Français

Carton rouge sévère, pas de carton à Clermont : le staff parisien s’est montré critique envers l’arbitrage. Une manière un peu facile d’expliquer les quarante points encaissés ?

Le revers du CO

Se tirer ainsi une balle dans le pied avec deux cartons rouges face à une équipe qui n’avait pas gagné un match en 2024 tient de la faute professionnelle.

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