Commerçants locaux, stars des réseaux sociaux

Direction Bierné-les-villages en Mayenne. Où une star dépasse les frontières de cette commune de 1200 habitants. Cette star, c’est Hugo l’épicier.

Sur les réseaux sociaux, il reprend des classiques de la chanson pour vanter les produits de son commerce.

On l’écoute faire la promotion d’un paquet de brosses à dents, façon Pierre Perret mais version métal, Jérôme.

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Boissons, pâtes, préservatifs… Tout y passe. Mieux que le bouche à oreille, ses vidéos atteignent parfois des centaines de milliers de vues.

Des vidéos décalées en réponse aux difficultés du commerce local…

Rappelons que plus de la moitié des communes n’ont pas de commerce.

Ainsi Hugo Mocques se bat pour la survie de sa boutique. “Si on ne diversifie pas une épicerie de village, ça n’est pas viable, explique-t-il à Ouest-France. On ne vend pas d’assez gros volumes. Il faut sortir du lot, surprendre les gens.”

Alors il a inventé des paniers anti-inflation. Et il achète en gros. Récemment, il a négocié deux palettes de lessive à prix mini. Des clients en ont acheté jusqu’à 20 paquets en cumulant les commandes de voisins.

Certains ont parcouru 30 kilomètres pour ça… et pour voir en vrai l’épicier-chansonnier.

D’autres commerçants stars des réseaux sociaux.

A Arcachon, en Gironde, la boucherie Castaing compte 600 000 abonnés numériques. Le père et le fils font des vidéos humoristiques où l’aîné parle de sa passion pour la viande. Ou coupe une pièce de bœuf au gramme près.

Et ça marche : des clients du monde entier viennent les voir, raconte Ici Gironde. Le commerçant a même ouvert une boutique en ligne et le chiffre d’affaires a bondi de 40 %.

A Montfort-sur-Risle, 700 habitants dans l’Eure, les vidéos de la boulangerie
Ô Levain sont vues des milliers de fois. “On fait vraiment des choses simples, indique Christophe Pereiraà L’Éveil de Pont-Audemer. On montre comment on prépare notre levain, les viennoiseries, les pâtisseries… Rien de transcendant !” Mais cette mise en images d’un savoir-faire 100% maison rassure et fascine.

A Bordeaux, l’agente immobilière Alexia Blanchy propose, elle, des vidéos immersives et décalées pour présenter les biens à vendre.

Une activité complémentaire chronophage

Car il faut réfléchir à ce qu’on va montrer, puis filmer et diffuser… En novembre, 3 000 commerçants ont détaillé leurs pratiques sur le site lechommerces.fr : plus de la moitié consacre une demi-heure par jour à leur présence numérique.

Et ça peut aussi coûter un peu d’argent. Jusqu’à 600 € par mois pour Maxime Tait, qui a ouvert sa première boutique de bonbons anglais à Angers en 2013. Mais depuis qu’il fait des vidéos, ses commandes en ligne ont été “multipliées par dix !”, dit-il au Figaro. Il a désormais 5 magasins en France.

Justement, en parlant bonbons, savez-vous où ils se trouvent dans la boutique d’Hugo l’épicier ?

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