Concurrents LOSC : Un feu d’artifice en Bretagne, l’AS Monaco chute et revient à portée de tir

Ce dimanche, le LOSC a inauguré le bal des rencontres à enjeux au sommet du championnat. Monaco, de son côté, l’a conclu. Entretemps, le Stade Brestois faisait exploser la Bretagne à coup de dynamite.

Quatre journées, c’est le nombre d’étapes que le LOSC devaient encore surpasser ce dimanche au réveil. Vainqueur du FC Metz en début d’après-midi (1-2), le travail était fait, il ne suffisait plus qu’à observer du coin de l’oeil les performances de ses adversaires directs, le Stade Brestois et l’AS Monaco.

Le 14 juillet avant l’heure en Bretagne

Le scénario de cette partie aura été invraisemblable de son entame à son dénouement. Sous les coups de 17 heures, le Stade Rennais et le Stade Brestois s’affrontaient dans un énième derby breton. Cette rencontre n’aura eu de cesse de basculer d’un côté puis de l’autre. Dès le coup d’envoi, les Rennais prennent leurs adversaires par le colback, inscrivant deux réalisations en dix minutes de jeu. Arnaud Kalimuendo (4′ et 9′) est l’auteur d’un doublé. Quelques secondes plus tard, Steve Mounié réduit néanmoins la marque (11′) avant que le temps ne s’égrène sans que le tableau d’affichage ne soit pour autant modifié.

De retour sur le rectangle vert après la pause, les Brestois avaient mangé du lion, réalisant une entame similaire à celle réalisée par le Stade Rennais en première période. C’est ainsi que par deux fois, par le biais d’Omari (CSC 48′) puis Satriano (54′), les filets étaient amenés à trembler. La tendance inversée, le Stade Brestois ira même jusqu’à inscrire une quatrième réalisation à l’heure de jeu (Camara 66′). Un break synonyme de dilettante, Rennes réagit dans la foulée (Theate 68′) et ne stoppe pas sa course en si bon chemin. Ancien de la maison lilloise, Martin Terrier n’est pas loin d’offrir la troisième place au LOSC en marquant le but de l’égalisation (79′) à dix minutes du terme. C’était sans compter les Pirates, de véritables canonniers ce dimanche au Roahzon Park (Brassier 90+5′). Au total, neuf réalisations ont été inscrites durant cette partie totalement folle (4-5). Le Stade Brestois est ainsi parvenu, en sortant l’artillerie lourde, à conserver sa précieuse troisième position.

Loin du Rocher, l’AS Monaco dérape

La folie ne pouvait pas se stopper net et a gentiment poursuivi sa route jusqu’au Groupama Stadium, où l’Olympique Lyonnais recevait l’AS Monaco. Encore une fois, le scénario a été spectaculaire. Dès la première minute, Wissam Ben Yedder ouvre la marque. Pas suffisant néanmoins pour décourager les Gones, qui reviennent dans la course grâce à Alexandre Lacazette (22′) avant que Saïd Benrahma ne fasse de même dans la foulée (26′). L’Olympique Lyonnais est devant à la pause (2-1).

La tendance s’inverse alors au retour des vestiaires, retour ponctué d’un doublé de Wissam Ben Yedder à l’heure de jeu. Il croit même inscrire un triplé vingt minutes plus tard, mais sa réalisation est refusée pour hors-jeu. Rien de mieux pour relancer un scénario improbable. Entré en jeu quelques minutes plus tôt (66′), Malick Fofana fait chavirer son enceinte et douche les Monégasques (84′). Climatisés, ces derniers n’ont jamais retrouvé la chaleur de la Principauté, contraints de s’incliner (3-2). C’est ainsi qu’en plus du Stade Brestois, le LOSC retrouve l’AS Monaco à portée de tir. Les trois formations à la lutte pour le podium sont dans un mouchoir de poche, séparées par trois unités seulement à trois journées de la fin du championnat. Le suspense est à son comble, mais les Dogues devront faire très fort pour surpasser l’Olympique Lyonnais le week-end prochain, lors de la 32e journée de Ligue 1.

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