Crédit photo, AFP
- Author, Emery Makumeno
- Role, BBC News
L’Alliance du fleuve Congo, qui comprend le Mouvement du 23 mars (AFC/M23), s’est retirée des pourparlers de paix visant à résoudre le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo.
L’Alliance a déclaré qu’elle ne pouvait plus participer aux discussions, qui devaient avoir lieu à Luanda, la capitale de l’Angola, avec des représentants du gouvernement de la RDC.
Ces discussions avaient pour but d’aborder l’escalade de la violence qui a fait près de 3 000 morts et déplacé plus de 700 000 civils depuis janvier, selon les rapports des Nations unies.
Malgré ce retrait, Tina Salama, porte-parole du président Felix Tshisekedi, a confirmé que la délégation de la RDC participerait aux pourparlers mardi.
Dans une déclaration, la présidence angolaise a indiqué que la délégation de la RDC était déjà dans le pays pour des négociations directes.
Les rebelles du M23 ont accusé le gouvernement de la RDC de saboter les pourparlers de paix en déployant des avions de chasse et des drones pour bombarder des zones densément peuplées.
Le conflit dure depuis 2021, les rebelles du M23 ayant réalisé d’importants gains territoriaux dans l’est de la RDC, prétendument avec le soutien du Rwanda.
L’Union africaine, dirigée par le président João Lourenço, a assuré la médiation des pourparlers, mais le retrait des AFC/M23 a jeté le trouble sur les négociations.
Le conflit a des implications régionales et internationales, les Nations unies faisant état de besoins humanitaires importants et de violations des droits de l’homme.
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