Congo-Kinshasa : des rebelles armés attaquent un site minier en Ituri, quatre citoyens chinois tués

Au moins quatre citoyens chinois sont morts et d’autres sont portés disparus dans une attaque armée menée par une milice rebelle sur un site minier dans la province de l’Ituri, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). « La Chine exprime sa ferme condamnation de cette attaque », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Pékin lors d’une conférence de presse. Mao Ning. « Nous demandons à la partie congolaise de traquer les tueurs le plus rapidement possible et de les punir sévèrement, comme l’exige la loi », a-t-il ajouté. D’autres sources locales évaluent le nombre de victimes à six citoyens chinois, accompagnés de leurs gardes du corps, de deux militaires congolais et de deux civils. Certaines sources locales attribuent l’incident à la milice rebelle armée Codeco, qui prétend défendre les intérêts de la tribu Lendu contre la tribu rivale Hema. En RDC, les attaques contre les sites miniers et les convois sont fréquentes, tout comme les conflits autour de l’or entre résidents congolais et mineurs chinois.

Depuis le début de l’année, des dizaines de civils ont été tués lors d’attaques menées par les milices du Codeco contre des villages de la province. Les violences intercommunautaires ont tué des milliers de personnes dans la province de l’Ituri de 1999 à 2003, jusqu’à ce qu’une intervention des forces de l’UE ramène le calme. Le conflit a de nouveau éclaté en 2017, entraînant des milliers de morts supplémentaires et des déplacements massifs de résidents. Le sud de l’Ituri a également été touché par des violences intercommunautaires en provenance de la province voisine du Nord-Kivu, dévastée par des attaques attribuées aux rebelles du groupe des Forces démocratiques alliées (ADF), affiliées à l’État islamique. Les ADF, initialement composées principalement de rebelles musulmans ougandais, ont établi leur présence au cours des trois dernières décennies dans l’est de la RDC, tuant des milliers de civils.

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