L’institution panafricaine finance le projet à hauteur de 13 millions de dollars.
Les spécificités et les caractéristiques du datacenter n’ont pas encore été révélées au public. Toutefois, on sait qu’il sera installé dans un bâtiment de trois niveaux extensibles, avec un sous-sol. L’infrastructure comprendra des salles dédiées aux serveurs, au contrôle et à la supervision, ainsi que des espaces de réunion et de conférence. Des zones seront également réservées aux équipements d’alimentation énergétique et de climatisation, garantissant le bon fonctionnement du centre de données.
Alors que le gouvernement congolais veut accélérer sa transformation numérique et en faire un pilier du développement socio-économique, la mise en service du datacenter peut contribuer à renforcer l’infrastructure télécoms nationale.
En 2024, le Département des affaires économiques et sociales des Nations unies (DAES) a attribué au pays un score de 0,2776 sur 1 à l’indice de l’infrastructure télécoms qui fait partie de l’indice de développement de l’e-gouvernement (EGDI).
Pour cet indicateur, le Congo affiche un score de 0,3391 sur 1, se positionnant à la 166e place mondiale sur 193. Son score est en dessous des moyennes en Afrique centrale (0,3354), en Afrique (0,4247) et dans le monde (0,6382).
L’infrastructure devrait également contribuer à la souveraineté numérique du Congo, selon les autorités.