Contrairement à Monte-Cristo, je ne reviens pas pour me venger

Dominique de Villepin est de retour dans la lumière, au point d’apparaître comme un candidat crédible pour la présidentielle, à la faveur d’une situation internationale chaotique. En février, un sondage Ifop faisait même de lui la personnalité politique préférée des Français. Se prépare-t-il vraiment à la course à l’Élysée ? Quel est son projet pour la France ? Quid de sa fortune ? Dans un dispositif inédit, il a accepté de répondre à toutes ces questions. Pour résumer deux heures d’entretien en six pages, il a forcément fallu être sélectif, mais l’intégralité de l’échange est à retrouver en vidéo sur notre site.

Présidentielle

Marianne : En 2005, vous étiez nommé Premier ministre par Jacques Chirac. Vingt ans plus tard, vous vous retrouvez l’homme politique préféré des Français. Ça fait quoi ?

Dominique de Villepin : Ce n’est pas mon combat d’être le préféré des Français. Et vous remarquerez que, depuis quelques années, l’expression qui a été la mienne n’a jamais été sur des sujets faciles et n’a jamais été pour gagner ce que les hommes politiques appellent des parts de marché ou une popularité. Chaque fois que je me suis exprimé, c’est avec l’idée que la République avait besoin d’équilibre et de mesure. Et j’ai constaté que, sur un certain nombre de sujets, eh bien, la République faisait silence. La diplomatie regardait ailleurs. Il y a des combats qu’il faut mener, même s’ils sont difficiles.

Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.