«Femme catholique, quelle est ma contribution pour vivre la synodalité dans mon Eglise», tel était le thème autour duquel s’est tenu, du 21 au 23 juin 2024, le 18e conseil national de l’Association des femmes de l’Eglise catholique (Afec) de Côte d’Ivoire au Centre d’accueil diocésain de Daloa.
Marcel Ariston Ble – Abidjan
Le 18e conseil national de cette association a été couplé de l’installation de sa nouvelle présidente, Jeanne Zabo et son bureau. Présidant la messe de clôture de cette rencontre, dimanche 23 juin 2024, en la cathédrale Christ Roi de l’Univers de Daloa, Mgr Marcellin Yao Kouadio, ordinaire du lieu et président de la Conférence épiscopale ivoirienne, a invité dans son homélie, les membres à «prendre leur part de souffrance dans l’annonce de l’Evangile». Il leur a rappelé qu’elles ne sont pas «une ONG, encore mieux, une association quelconque, banale».
Un regard rétrospectif et prospectif sur les signes des temps et l’horizon
Envoyant en mission les membres du bureau national, Mgr Yao Kouadio, les a invités, à porter un double regard sur leur association. Tout d’abord, un regard rétrospectif «pour évaluer le chemin parcouru, en termes d’acquis, de forces mais aussi, de faiblesses» également à porter un autre regard prospectif, pour scruter les signes des temps et l’horizon «afin d’identifier les défis à affronter à court, moyen, et long terme».
Femmes, vous avez du prix aux yeux de Dieu et dans l’histoire du salut
Les femmes de cette association sont engagées dans l’éducation et la formation des jeunes filles, tant au plan spirituel, environnemental, social, culturel et économique à travers la réalisation d’activités génératrices de revenus. L’évêque de Daloa les a appelées à avoir confiance en elles-mêmes. «Vous avez du prix aux yeux de Dieu et … dans l’histoire du salut», leur a-t-il déclaré. «Quand on voit le niveau de culture, de responsabilités, les charges que certaines femmes occupent dans notre société, on ne peut qu’être fiers» s’est-il félicité, les invitant à continuer sur cette lancée en occupant pleinement leur place dans l’Eglise et dans la société ivoirienne.
Travailler sans relâche à l’unité et à l’entente
S’adressant à la 2e présidente nationale de l’histoire de l’Association nationale des femmes de l’Eglise catholique de Côte d’Ivoire, Jeanne Zabo et son bureau, le président de la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire, les a exhortés à ne pas avoir peur des défis qui les attendent. «Vous avez le soutien du Seigneur qui a permis que vos sœurs portent leur choix sur vous, par ailleurs, vos aumôniers seront également à vos côtés», les a-t-il rassurés, les invitant à travailler sans relâche «à l’unité et à l’entente au sein de votre association, dans l’amour sans hypocrisie et la vérité qui libère».
Investie pour un mandat de quatre ans, renouvelable une seule fois, Jeanne Zabo, succède à Jeannette Touré après 13 ans services rendus à l’Afec nationale. La nouvelle présidente dit s’inscrire dans les pas de sa devancière, tout en mettant un accent particulier sur l’unité, l’autonomisation financière des membres de leur association, surtout soutenir l’Eglise dans ses projets.
L’Association des femmes de l’Eglise catholique de Côte d’Ivoire a été portée sur les fonts baptismaux le 17 décembre 1997 en la paroisse Saint-Jean de Cocody dans l’archidiocèse d’Abidjan, par le père Norbert Eric Abékan, alors curé de cette paroisse. Elle compte à ce jour plus de 20 000 membres actives reparties dans les 15 diocèses du pays.
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