« Au total, trente-quatre (34) sanctions ont été prononcées en 2023 contre douze (12) en 2022. », a déclaré René Bourgoin président de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA). Ces chiffres ont été révélés ce jeudi 25 juillet 2024 lors de la remise du rapport d’activité 2023 de l’institution au vice-président de la République, Tiémoko Meyliet à Abidjan-Plateau.
Selon M. Bourgoin dans son approche de la régulation, la HACA met surtout l’accent sur l’encadrement et la sensibilisation des opérateurs audiovisuels. « Il s’agit pour elle d’accompagner les opérateurs audiovisuels dans la mise en œuvre de leurs obligations, les sanctions n’intervenant qu’en cas d’absolue nécessité. »
Toutefois, souligne le président de la HACA, au cours de l’année 2023, la HACA, au terme des saisines et autosaisies, a pris plusieurs décisions à l’encontre des médias audiovisuels.
Ainsi, en 2023, la HACA a adressé quinze (15) interpellations, soit un peu plus du double de celles de 2022 qui étaient au nombre de sept (7) ; dix (10) avertissements contre deux (2) seulement en 2022 ; deux (2) mises en conformité ou recommandations, comme en 2022 ;Sept (7) mises en demeure contrairement à 2022 où aucune mise en demeure n’a été adressée. « Il y a lieu de noter qu’aucun blâme n’a été infligé en 2023, contre un (1) en 2022. », a-t-il précisé.
À en croire René Bourgoin, cette augmentation du nombre des sanctions est due essentiellement d’une part, au monitoring de la période électorale et d’autre part, à la prise en compte des réseaux sociaux dans la régulation.
Cyprien K.
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