Côte d’Ivoire : découvrez ce nouveau plan choc pour réguler les géants du web !

En Côte d’Ivoire, les principaux acteurs du secteur numérique s’apprêtent à renforcer la régulation des plateformes digitales. S’inscrivant dans une dynamique de dialogue, ces nouvelles stratégies accompagneront la lutte contre la haine en ligne et faciliteront la modération des contenus.

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Adoption de la déclaration d’Abidjan

Le mercredi dernier, les membres de la communauté numérique ivoirienne,  comprenant des membres du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM) et du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), ainsi que des responsables des principales plateformes numériques, ont adopté la déclaration d’Abidjan. Cet accord, vecteur d’un dialogue accru entre les régulateurs et plateformes numériques, a pour ambition de mieux encadrer le contenu diffusé en ligne.

Un point majeur de cette déclaration concerne la nomination d’un unique interlocuteur pour les autorités publiques. Cet interlocuteur assurera la coordination lorsqu’une anomalie sera signalée sur une plateforme. Il engendrera une plus grande fluidité dans la communication avec les autorités régulatrices.

Mise en place de la modération multilingue

Le développement d’une modération efficace des contenus en ligne nécessite une prise en compte des réalités linguistiques de chaque pays. Cet élément, souvent négligé jusqu’à présent, a été souligné par Christian Bosembe, le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication en RDC. Il rappelle la complexité linguistique de certains pays, avec des centaines de langues et d’ethnies, complexifiant la régulation des contenus.

C’est pourquoi, dans le cadre de la déclaration d’Abidjan, les plateformes numériques s’engagent à développer des moyens de modération considérant l’ensemble des langues officielles des pays membres du réseau de régulateurs de médias. Google prévoit déjà d’intégrer 15 langues supplémentaires à ses produits d’ici à la fin de l’année.

Protection des données et des mineurs

L’autre enjeu majeur de la régulation des plateformes numériques est la confidentialité et la sécurité des utilisateurs, en particulier des plus jeunes. La déclaration d’Abidjan se montre donc attentive à la question de la défense de ces publics vulnérables.

Dans la continuité de cette démarche, une nouvelle rencontre des régulateurs et des représentants des plateformes numériques central majeures comme TikTok, Google et Meta est prévue d’ici à la fin de l’année. Ces discussions prolongeront le dialogue instauré pour faire du numérique un espace plus encadré et sécurisé.

Face à ces enjeux, peut-on espérer que la déclaration d’Abidjan porte ses fruits et favorise une évolution positive de nos espaces numériques ?

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