Côte d’Ivoire : Maitre Suy Bi, très ferme : « les nouvelles prétentions de dame Valérie Yapo visent à demander la mise du PDCI sous administration provisoire »

© Koaci.com – dimanche 30 mars 2025 – 13:21

Dans le cadre de l’affaire opposant Dame Valérie Yapo au PDCI-RDA devant le Juge des référés du Tribunal de Première Instance d’Abidjan, Maître SUY BI Gohoré Emile, avocat au Barreau de Côte d’Ivoire, a tenu à réagir fermement à une campagne de dénigrement et de désinformation lancée à la suite de ses déclarations, lors de l’audience du 28 mars 2025.

Dans un communiqué publié ce dimanche 30 mars, Maître SUY BI Gohoré a exprimé son mécontentement face à des écrits circulant sur les réseaux sociaux et relayés par la presse écrite, prétendant que Dame Valérie Yapo n’avait pas modifié ses prétentions lors de l’audience du 28 mars. Ces allégations ont généré des commentaires injurieux à son égard, ce que l’avocat a jugé inacceptable.

Il a fermement affirmé que, contrairement à ce qui avait été rapporté, lors de l’audience de référé, Dame Yapo avait bien modifié ses prétentions et sollicité la suspension provisoire des activités des organes décisionnaires du PDCI-RDA, ainsi que celle du Président Tidjane Thiam à la tête du parti. Cette décision avait été prise en raison de la levée des sanctions frappant certains militants, dont Dame Yapo, ce qui avait conduit cette dernière à ajuster ses demandes en justice.

Maître SUY BI Gohoré a insisté sur le fait que ces nouvelles prétentions, telles qu’elles ont été formulées et communiquées par l’avocat de Dame Yapo, visent à demander la mise du PDCI-RDA sous administration provisoire. Cela inclut la désignation du doyen d’âge des membres du Bureau politique du parti comme administrateur provisoire, une proposition qui avait été formulée par Dame Yapo en la personne de Monsieur Ahouzi Jules.

« Ces nouvelles prétentions, qui ont fait l’objet de notes de plaidoiries transmises au Juge des référés, ne sont pas de ma propre invention. Elles ont été clairement exprimées par l’avocat de Dame Yapo et doivent être respectées en tant que telles », a-t-il déclaré.

Dans sa déclaration, Maître SUY BI Gohoré a également souligné qu’il se réservait le droit de prendre toutes les mesures nécessaires contre toute personne ou entité ayant porté atteinte à son honneur et à sa réputation d’avocat, soulignant son engagement à défendre l’intégrité de sa profession face à des attaques infondées.

L’affaire, qui porte sur la légalité de la direction du PDCI-RDA et la mise sous administration provisoire de ses organes, est désormais entre les mains du juge des référés. Les prochains développements de cette affaire seront suivis de près par les observateurs politiques et juridiques du pays.

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