À compter de ce dimanche 19 mai, les Ivoiriens rendent hommage à l’ancien président, Henri Konan Bédié décédé le 1ᵉʳ août dernier à l’âge de 89 ans. Un hommage de deux semaines, suivi par son inhumation le 1ᵉʳ juin prochain.
Les Ivoiriens saluent la mémoire d’un homme d’État, qui a contribué au maintien de la paix dans son pays, comme Arsène Koffi, qui profite de l’air frais, assis sous un arbre dans le quartier de Cocody. Dix mois après le décès de l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié, il garde de beaux souvenirs de l’homme. Un modèle selon lui, pour la jeune génération. « Il a beaucoup fait pour le pays, en termes de retombées économiques : on a plusieurs chantiers aujourd’hui qui ont été initiés par le président, explique le jeune homme au micro de notre correspondant Abdoul Aziz Diallo. Nous demandons à toute la jeunesse de s’inspirer de ce grand homme... »
Certains attribuent à Henri Konan Bédié, la paternité de l’« ivoirité » apparue dans les années 1990. Pour Lucie Dagbo, il s’agit d’un concept mal interprété par les détracteurs de l’ex-président du PDCI-RDA. « C’est une manière de valoriser la citoyenneté, il n’a pas dit ça dans le mauvais sens… Il a parlé d’ivoirité, dans le sens de travailler pour votre pays ; lui avait déjà donné le ton. »
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