Pour sa 29e édition, le FEMI, organisé par l’association Images et Cultures du monde, a pour vocation de mettre en lumière la richesse et la diversité de la création cinématographique caribéenne, latino-américaine, africaine et de l’océan Indien.
Cap sur l’océan indien
Guillaume Robillard, directeur de la programmation du FEMI souligne les particularités de cette édition qui compte une cinquantaine de films, courts et longs métrages, documentaires et fictions, par rapport aux années précédentes :
Comme chaque année, nous faisons un focus sur une région du monde et cette année, c’est l’île de la Réunion et par extension l’océan Indien. Et ça se fait en plusieurs volets. Plusieurs films évidemment présents en sélection officielle. Dimanche au ciné Théâtre du Lamentin, le soir, une carte blanche, un festival de la Réunion, le FIFO qui fera sa deuxième édition début avril. Et puis le fait que le FEMI se déploie à nouveau dans plusieurs communes de l’archipel guadeloupéen, ce qui correspond à son historique. Pour la première fois, il y a eu une projection à Terre-de-Haut. Il y aura une projection à la médiathèque Caraïbe à Basse-Terre et il y a des projections du côté de Saint-François.
La femme à l’honneur
Le FEMI a ouvert ses portes avec la projection de 3 épisodes du film « Manmzèl New York » réalisé par Mariette Monpierre. Cette dernière, à qui un prix sera remis pour saluer son parcours, a tenu à mettre à l’honneur la femme, et plus singulièrement la femme antillaise. Mariette Monpierre sur sa série :
Je voulais parler de la femme de la femme antillaise, mais de la femme en général, parce que souvent nous sommes invisibilisées et on est toujours catégorisées dans de seconds rôles ou dans des rôles qui soutiennent les hommes. Et je voulais parler d’un thème frais, jeune actuel, c’est-à-dire une influenceuse qui est au passage de l’âge adulte. Elle est en quête d’identité et d’émancipation et elle a des problèmes.
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