La croisière, vecteur du tourisme dans la Caraïbe, ce n’est plus à prouver. Tous les Etats de la zone en profitent. C’est d’ailleurs le premier marché mondial de la croisière avec une part de marché de 44%. Alors avec ses 242 escales pour la saison 2023/2024, la destination Guadeloupe s’est remise sur les flots au niveau de la saison 2018/2019. Oublié le départ de Virgin, les projections à partir des demandes de 2024 sont des plus optimistes.
Après deux années d’arrêt dues à la crise Covid, la croisière est bel et bien de retour en Guadeloupe. Elle continue d’être l’un des secteurs du tourisme à la croissance la plus soutenue et la plus résiliente aux crises puisqu’elle vient de se repositionner sur son niveau de 2018/2019.
Laurence Corenthin, responsable croisière et nautisme au Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe commente un bilan qu’elle juge très positif de la dernière saison.
Laurence Corenthin, Responsable croisière et nautisme au CTIG
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Le départ de la compagnie de croisière américaine Virgin ne semble qu’un mauvais souvenir même si la sécurité et l’attractivité de Pointe-à-Pitre font l’objet d’un travail accru des différents acteurs.
Désormais, tous les mois, nous avons une réunion avec le sous-préfet. Des réunions de travail sur la sécurité, l’attractivité de la ville, avec Cap Excellence, la Ville de Pointe-à-Pitre, le CTIG, la Police.
Laurence Corenthin, responsable croisière au CTIG
Et puis, si le marché semble bien orienté en termes d’escales prévisionnelles pour la saison prochaine, , la destination Guadeloupe doit faire face à un marché caribéen hautement concurrentiel. Jérôme Siobud, directeur des opérations à l’aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbes, a constaté un manque de passagers en raison d’un repositionnement de lignes sur la République dominicaine.
Jérôme Siobud, directeur des opérations à la SA Guadeloupe Pôle Caraïbes
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Côté environnemental, les acteurs de la croisière vont devoir déployer des efforts. Des coffres d’amarrage vont être installés aux Saintes et à Deshaies afin d’éviter la destruction des fonds marins par ancrage. Autre action, mieux organiser la collecte des déchets produits par les bateaux de croisières. Des enjeux importants pour les années à venir car l’image de la croisière est tout sauf un modèle écologique.
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