Cuisine des correspondants : le tajine de poulet de Dominique

Toute l’année, ils informent sur la vie du village. Aujourd’hui, ils se livrent et dévoilent leur recette préférée.

Dominique Bourgau est un homme dont le parcours riche et varié témoigne d’une vie dédiée à l’éducation et aux arts. Né en 1949 à Montpellier, il grandit dans cette ville jusqu’à l’âge de cinq ans, avant que sa famille ne déménage à Toulon, où son père était officier de marine.

Après avoir réussi son baccalauréat en philosophie en 1968, Dominique poursuit ses études à l’université Paul-Valéry de Montpellier, où il obtient une licence et une maîtrise en lettres modernes en 1974. Cette formation solide le prépare à entrer dans le monde de l’enseignement, mais auparavant, il doit accomplir son service militaire. Pour éviter une affectation classique, il prend l’initiative de partir en coopération, choisissant de rejoindre le volontariat au service national actif (VSNA). Cela le conduit à Mohamédia au Maroc, où il enseigne pendant deux ans dans une école primaire, dispensant des cours de français, d’histoire, de géographie, ainsi que de musique et de dessin.

Au Maroc

En 1976, après ces deux années d’immersion, Dominique demande à rester au Maroc et est nommé au lycée technique Lyautey 4 de Casablanca, où vivait sa grand-mère. Il y enseigne le français jusqu’en 1987, période durant laquelle il s’illustre également en mettant en scène des pièces de théâtre avec ses élèves, notamment les œuvres de Molière telles que Les Fourberies de Scapin et Le malade imaginaire. Son implication dans l’éducation se distingue par son désir de transmettre des valeurs, il exécute lui-même les exercices avant de les soumettre à ses élèves.

De retour en France, il est muté dans l’académie de Dijon de 1987 à 1993, où il enseigne dans plusieurs établissements avant d’obtenir un poste fixe dans la banlieue dijonnaise en 1993. Son dévouement et son impact dans le milieu éducatif lui valent d’être décoré Chevalier dans l’ordre des palmes académiques en 2008, deux ans avant sa retraite.

Le décès de sa compagne le pousse à quitter Dijon avec nostalgie. Il s’installe alors à Coustouge, un village qui lui rappelle Saint-Pierre-des-Champs, près de Lagrasse, où vivait sa mère. C’est dans ce havre de paix qu’il se consacre à ses passions : la lecture, l’écriture, la photographie, les balades et le jardinage. Insatiable, Dominique continue également d’assister à des pièces de théâtre dans les communes voisines, préservant ainsi son amour pour les arts vivants.

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