CYCLISME. Faute de victoire finale, la sélection Guadeloupe meilleure équipe du Tour de la Martinique

A l’issue du 43ème Tour de la Martinique, c’est un goût amer qui restera dans la bouche des coureurs guadeloupéens et des encadrants de la sélection, tant la pilule a été dure à avaler.

Et pourtant, les garçons et le directeur sportif avaient bien préparé le coup.

Damien Urcel accusait au départ de l’avant-dernière étape un retard de deux minutes sur le maillot jaune, Stéphane Bennet. Mais dès le début de course, avec l’aide de ses deux coéquipiers, Jérémy Deloumeaux et Meving Gene, il a mené une échappée de tête. Ils ont imposé leur cadence durant toute la première heure de course pour comptabiliser jusqu’à 2 minutes 45 d’avance sur le leader.

À cet instant, il était virtuellement maillot jaune, mais c’était un sans compter sur l’alliance et la coalition du peloton qui, comme un seul homme, s’est mis à rouler pour Stefan Bennet, le ramenant et lui permettant de devancer le Guadeloupéen Damien Urcel de 7 secondes à l’arrivée.

Stefan Bennet (JC 231) remporte donc le tour cycliste de Martinique. Après deux tours de Guadeloupe, il inscrit son nom au palmarès du tour de l’île sœur.

Malgré cette déception, la sélection Guadeloupe compte 2 coureurs dans les 5 premiers du classement général (Damien Urcel, 2ème et Mathieu Pellegrin, 4ème à 2,31 secondes) avec trois victoires d’étape, trois maillots distinctifs et termine en étant la meilleure équipe de la compétition. 

Franck Duro, le manager de l’équipe guadeloupéenne, tire les enseignements de ce tour.

Le bilan est plus que positif pour notre sélection. On a été porteurs de maillots. On a eu des victoires d’étape. On a eu des podiums. On termine 2ème au général. C’est un grand moment de plaisir. C’est un groupe homogène, soudé. La cohésion était là, l’entente parfaite. On a tout fait. L’objectif était de gagner le tour de Martinique.  On est passé à côté pour 7 secondes au général. Moralement, mentalement, on est des vainqueurs. Il y a eu de la malchance, mais on sort grandi. On verra pour les années à venir.