dans la filière cacao-café, le pays ambitionne de se maintenir au sommet de la pyramide

Le ministre du Commerce du Cameroun, Luc Magloire Mbarga Atangana, qu’assistait le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbairobe, l’a fait savoir aux acteurs le 26 mars 2025, à la cérémonie de clôture de la 33ème Assemblée générale ordinaire du Conseil Interprofessionnel du cacao et du café (CICC) à Yaoundé.

C’était en présence des patrons de l’Interprofession cacaoyère et caféière dont le directeur général de l’Office National du Cacao et du Café (ONCC), Michael Ndoping, Apollinaire Ngwe, président du Conseil Exécutif du Conseil interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC), Omer Gatien Malledy, secrétaire exécutif, du représentant des exportateurs, Auguste Essomba Ndongo, des responsables du Collège national des producteurs de cacao et du café (CNPCC), et des représentants des producteurs.

Tout en remerciant les deux membres du gouvernement, Apollinaire Ngwe s’est réjoui de l’embellie actuelle : « Vos présences respectives nous permettent d’aller de l’avant. Merci au ministre du Commerce, vos conseils multiformes et protéiformes sont là pour nous encourager, vos conseils ont permis l’augmentation du prix du cacao Cameroun. Vous permettez ainsi au CICC de tenir le cap. »

L’heure n’étant pas à l’autosatisfaction, Omer Gatien Malledy a énuméré le chemin à parcourir en 2025 : la mise en conformité avec la règlementation européenne, l’accélération de l’identification des producteurs, l’organisation des campagnes de sensibilisation des producteurs, la valorisation des initiatives sur le café, l’accompagnement exceptionnel des collèges de professionnels du CICC, entre autres. Cette rencontre annuelle a permis d’apporter des éclairages sur la déforestation.

Selon Sylvestre Prospère Essono Messanga, directeur au CICC, « le Cameroun est en train de plaider pour qu’on reconnaisse la pratique du cacao sous la forêt comme une pratique qui préserve la forêt. Une étude récente du CIRAD a démontré que dans les parcelles cacaoyères du Cameroun, on trouve 102 arbres en moyenne, alors qu’ailleurs c’est entre 40 et 50. »

En dépit de l’embellie actuelle, des inquiétudes persistent quant à l’accès des produits sur les marchés. D’où la détermination de l’Interprofession à poursuivre sa contribution à travers la professionnalisation des opérateurs, la valorisation du cacao et du café et la durabilité des filières en 2024.

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