Abdoul Kaboré est une figure d’Anoumabo, en Côte d’Ivoire. Un enfant du quartier qui a grandi avec les « magiciens de Magic system », qui a développé des compétences grâce à l’apport du Festival des musiques urbaines (Femua). Aujourd’hui, il dirige les associations de jeunesse, particulièrement le club de football qui organise chaque année la Coupe d’Afrique des nations d’Anoumabo. Entretien en plein Femua 2024.
De notre envoyé spécial à Abidjan,
RFI : Abdoul Kaboré, que représente pour vous le fait d’être d’Anoumabo, le quartier où se déroule le Femua ?
Abdoul Kaboré : Je suis fier d’être d’Anoumabo parce que la lumière du groupe Magic System me permet aussi de croire en moi, de mettre mon potentiel à la disposition de mes frères et des jeunes pour que l’on essaye de créer des magiciens dans tous les domaines. Maintenant chacun essaye de l’exploiter de façon positive pour pouvoir développer ce qu’il fait, ses activités, pour que cela puisse faire de lui un homme qui est utile pour la société.
Avez-vous quelques exemples de réussite ?
À Anoumabo, on a aussi le sentiment que l’éducation et le respect sont à la base de tout.
L’éducation, c’est la base. Il faut aider et aider dans le bon sens, c’est-à-dire construire des écoles, aider les jeunes, être des modèles pour toute ces générations. Aujourd’hui, c’est toute l’Afrique qui prend Magic System comme un modèle de réussite. Tout cela nous rends fières car Asalfo est devenu l’ambassadeur, le père de toute c’est jeunesse, son exemple ne s’explique pas, il se vit.
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