dans les villages néonazis, la nostalgie du Reich s’est établie en mode de vie

REPORTAGE – Apparues dans l’après-guerre, les communautés «völkisch» se développent dans toute l’Allemagne. Mais parmi leurs voisins, certains ont choisi de résister, révélant ainsi leurs véritables objectifs.

Par Tonia Mastrobuoni (La Repubblica)

À l’est de l’Elbe, entre Hambourg et Hanovre, s’étendent de vastes plaines où prospère un phénomène inquiétant, à l’abri des regards. Ce phénomène, ce sont des regroupements de familles vivant selon le credo « völkisch », l’idéologie du XIXe siècle dont est issu le nazisme. Ces lignées brunes, qui ne cessent de s’étendre, poursuivent un objectif inquiétant : coloniser l’Allemagne en excluant ceux qu’elles jugent indésirables – étrangers, juifs et toute personne considérée comme différente.

Dans la plaine de la Basse-Saxe, une région qui fut l’un des premiers bastions du nazisme, les « völkisch » ont trouvé un terrain particulièrement propice. Dans cette partie de l’extrême nord de l’Allemagne, les Chemises brunes ont résisté jusqu’au dernier moment à l’avancée des Alliés, au printemps 1945.

Puis, à la chute du régime d’Hitler, un homme a fait son apparition dans ces villages reculés. Un homme que les fermiers, leurs enfants et leurs femmes ont commencé…

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