De nombreuses stations-service de Guadeloupe bloquées en raison d’un mouvement de grève

Mobilisation du syndicat des travailleurs des produits pétroliers de Guadeloupe. Le préavis de grève du STPPG prend effet aujourd’hui. En conséquence, de nombreuses stations de l’archipel sont fermées ce jeudi 2 mai.

Plus de 50 seraient fermées ce matin, selon Luc Rubens, secrétaire générale du syndicat des travailleurs des produits pétroliers de Guadeloupe. L’organisation réclame l’ouverture immédiate des négociations annuelles obligatoires.

Face à cette demande, le syndicat des gérants des stations-service dit « oui » mais seulement si l’Etat donne son feu vert à l’augmentation des marges, pour compenser la hausse des charges salariales. Le préfet semble d’accord, mais il n’a pas encore mis sa réponse sur papier.

En réaction, le STPPG, syndicats des travailleurs des produits pétroliers de Guadeloupe, a mis les pieds dans le plat : pas de NAO, pas de carburant. Il menace de bloquer les stations-service, les transporteurs et même les livraisons de kérosène à l’aéroport.

Première phase activée, ce jeudi, avec la fermeture de nombreuses stations dans tout l’archipel.

La plateforme de revendications du syndicat compte neuf points. Elle porte essentiellement sur les conditions de travail et de rémunération. Des demandes communiquées en début d’année, mais non considérées par les gérants, à l’issue de deux réunions, dénonce le STPPG.

Les agents réclament une augmentation de salaire de 6%, du montant des tickets-restaurants (passage à 9€), de la prime d’ancienneté (celle-ci est pour l’heure figée), de la prime de transport de 10€, la mise en place d’un fond pour les retraites, une révision de la convention collective, l’arrêt du recours à des autoentrepreneurs, sécurisation des pompistes (par des ralentisseurs par exemple) et, afin d’éviter les braquages et les erreurs de caisse, la mise en place de coffres compulsifs.


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