De plus en plus d’entreprises peinent à faire face à leur dettes en Outre-mer

Les défaillances d’entreprises ultramarines ont globalement augmenté en 2024, une fois de plus. C’est ce que révèle la dernière publication de l’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (IEDOM). Le constat est tout de même contrasté, d’un territoire à l’autre.

Les dernières statistiques, portant sur l’année 2024, publiées par l’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (IEDOM), concernant les défaillances d’entreprises relatives à l’ensemble des territoires ultramarins, témoignent de l’augmentation de la précarité des structures économiques locales.
Pour autant, ces chiffres révèlent des trajectoires bien différentes, selon les territoires ; positives en Martinique et dans le Pacifique, négatives à la Réunion et en Guadeloupe.

Une entreprise est dite « défaillante » lorsqu’elle éprouve des difficultés à rembourser ses dettes, auprès de ses créanciers et/ou de ses actionnaires.

Pour l’ensemble des Outre-mer, on dénombre 2.354 défaillances d’entreprises sur l’ensemble de l’année 2024, soit une hausse globale de près de 2 % par rapport à 2023.
Mais, dans le même temps, pour le quatrième trimestre consécutif, le rythme de progression a ralenti (on se console comme on peut).


Comparatif Outre-Mer/France entière – mars 2025.


Cette évolution d’ensemble masque par ailleurs d’importantes disparités, selon les régions.
Il est question, par exemple, de +8,6 % en Guadeloupe et jusqu’à pratiquement +30% à la Réunion (près d’un tiers de défaillances d’entreprises supplémentaires dans ce territoire de l’océan Indien).
À l’inverse, la situation s’améliore en Martinique, où le nombre de procédures est en recul, pour la première fois, en trois ans. Idem en Polynésie et en Nouvelle Calédonie.


Comparatif Outre-Mer/France entière – mars 2025.


La situation du Caillou est cependant atypique : la baisse sensible des défaillances (-35,3 %) s’explique essentiellement par les dispositifs d’aides mis en place en soutien à l’économie, pour répondre à la crise qui a affecté le territoire, en mai dernier. 

À LIRE, pour aller plus loin : Le rapport de l’IEDOM.


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