DECOUVERTE. L’apnée : pour être tel un poisson dans l’eau !

Nager sous l’eau sans bouteille de plongée, pour profiter pleinement du grand bleu, pour pêcher, pour découvrir le monde sous-marin, pour un moment d’apaisement… cela demande une bonne capacité respiratoire. Or, l’apnée, cela s’apprend, cela se travaille. Des stages sont proposés aussi bien en piscine qu’en mer. C’est une discipline que Laetitia Broulhet a testée pour le magazine « Le Club » !

Voilà un sport qui a la faculté de détendre et d’apaiser ceux qui s’y adonnent : l’apnée. Les adeptes parlent aussi d’indéniables bienfaits pour le corps et l’esprit, d’un moyen de se reconnecter à soi.

L’intérêt de l’apnée statique : tu vas pouvoir te concentrer sur toutes tes sensations, sur l’eau qui va couler sur toi, sur les bruits que tu vas entendre, sur l’ondulation de ton corps et tu vas vraiment pouvoir faire une sorte d’introspection.

Julien Gérard, moniteur d’apnée au club Cap Bleu

Quand on est en apnée, surtout en statique, on est dans sa bulle, personne ne nous parle. Ce sont des moments qui sont vraiment privilégiés, qu’on a du mal à trouver dans la société d’aujourd’hui ; on est souvent sur les téléphones, etc. Là, c’est vraiment un moment qui est pour toi, qui va te permettre de découvrir ton corps. Et, après, il y a toute la partie physique : on palme, on nage, donc ça développe les capacités musculaires et mentales

Thibault Sannac, moniteur d’apnée au club Cap Bleu


L’apnée : les exercices débutent par une phase en statique !


Cette discipline se pratique notamment en piscine, en guise d’entrée en matière avant de se frotter au grand bleu ; un entraînement, avant d’aller en mer, en somme.

Il s’agit de retenir son souffle le plus longtemps possible. Le but, dans un premier temps, n’est pas la recherche de performance. À chacun sa limite, qui peut être repoussée avec la pratique.
D’où la nécessité de travailler sa respiration. Des techniques permettent de la contrôler et d’augmenter ses capacités pulmonaires ; le diaphragme est largement mis à contribution.

Cette pratique se révèle bien utile, pour certaines activités.

Je pratique l’apnée depuis petit, je fais de la chasse sous-marine. Mais, malheureusement, je n’ai jamais pu vraiment évoluer dans les grandes profondeurs. Donc, en apprenant l’existence du club, je me suis inscrit. En trois ans, j’ai déjà pu atteindre mon premier objectif, qui était de 20 mètres. Je vise 25 mètres.

Lionel Karransing, apnéiste

J’ai commencé l’apnée il y a sept ans. Pourquoi ? Tout simplement parce que j’aimais bien être dans l’eau et sous l’eau. Et j’aimais beaucoup nager. J’avais envie de nager très longtemps sous l’eau. On nous apprend comment respirer, comment faire une bonne prise d’air pour ensuite descendre dans l’eau, comment faire un canard pour bien descendre dans l’eau sans se fatiguer, sans perdre de l’énergie et de l’oxygène.

Raphaëlle David, apnéiste

Après les exercices en statique, il s’agit de nager, avec ou sans palmes, pour une immersion pleine et entière dans le monde du silence.


Apnée : après les exercices en statique, place à la nage – avril 2024.


Laetitia Broulhet a testé l’apnée, à la piscine intercommunale des Abymes. Pour cette première fois, elle a tenu 1’27 » sous l’eau. Mais, surtout, est revenue de cette expérience totalement zen !


Apnée : un honorable résultat pour Laetitia, pour une première – avril 2024.


REPORTAGE/
Première diffusion de ce sujet dans le magazine « Le Club » de Guadeloupe La 1ère, le lundi 29 avril 2024.

Rédactrice : Laetitia Broulhet
Reporteur d’images : Ludovic Gaydu
Monteur : Jean-Luc Elisée
Mixeur : Justin Mirval


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