Aux Aubiers, l’association Oxygène France Bénin vient de fêter ses 23 ans avec Marcelline Maroya comme présidente. Après avoir passé trente-trois années comme hôtesse de caisse à Auchan-Lac, cette femme très active, bien que retraitée, est résolument optimiste et déborde d’énergie. « Je veux contaminer tout le monde avec ma joie de vivre », explique-t-elle. Elle est vraiment multitâche : diplômée de comptabilité, cuisinière, chanteuse, comédienne, confectionneuse de bijoux et couturière, sans oublier les cours de soutien aux jeunes.
Le week-end de mi-mars, elle a réuni ses amis et les enfants du quartier, avec l’appui du centre d’animation, pour remplir un conteneur à destination du Bénin. Plein d’objets qu’elle a patiemment collectés depuis des mois, remisés dans de nombreux endroits du Bouscat limitrophe, dont le commissariat, ce conteneur est actuellement en transit à Bassens avant de passer la douane. Son arrivée est prévue dans quatre semaines au Bénin. Marcelline Maroya sera présente à sa réception et se chargera, pendant deux ou trois mois, avec une équipe sur place, de tout distribuer.
Pour les enfants et les bébés
Dans ce conteneur, on trouve de tout, mais surtout de l’utile pour les enfants comme des fournitures scolaires, des livres, jouets, vêtements, vélos et ballons. Les bébés ne sont pas oubliés avec des tables à langer et des chaises hautes. Tout ce qui est à destination des enfants sera donné, parfois dans des villages lointains. Par contre, les objets pour les adultes comme les matelas et des ustensiles de cuisine seront bien souvent échangés contre des services. Les personnes handicapées ne sont pas oubliées avec des déambulateurs, des béquilles et des fauteuils roulants.
Marcelline Maroya ne manque pas d’imagination pour aider ceux qui en ont besoin. Avec les enfants d’Auteuil, elle a participé à la fabrication d’une école au Bénin. Elle y a créé également un centre de rééducation. En France, elle se lance dans la vente de bougies, de tenues africaines et d’arachides caramélisées. Elle mérite bien ses surnoms de « Mère Thérésa », SOS ou « perle rare ».
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