La démence résulte de différentes lésions affectant le cerveau. Par conséquent, la mémoire des personnes touchées est affectée, ce qui entraîne de nombreux troubles au quotidien dans la réalisation de tâches simples. La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus courante et représenterait 60 à 70 % des cas de démence. Les scientifiques estiment que d’ici 2050, 153 millions de personnes seront touchées, soit presque 3 fois plus qu’aujourd’hui (55 millions de personnes seraient concernées).
Bien qu’à ce jour on ne soit pas en mesure de prévenir la maladie d’Alzheimer, une nouvelle recherche suggère qu’opérer certains changements, de façon personnalisée, dans son mode de vie, pourrait aider à limiter les risques de développer cette pathologie. Le travail des chercheurs a fait l’objet d’une étude récemment publiée dans la revue scientifique JAMA.
Maladie d’Alzheimer : une potentielle piste pour retarder son arrivée découverte
Selon les chercheurs, « des facteurs de risque modifiables sont supposés représenter 30 à 40 % de la démence ; pourtant, peu d’essais ont démontré que les interventions de réduction des risques, en particulier multi-domaines, sont efficaces. » C’est ce qui les a motivés à effectuer des recherches supplémentaires qui permettraient de comprendre la façon de retarder la maladie d’Alzheimer.
Pour ce faire, 172 adultes à risque élevé de démence, âgés de 70 à 89 ans et avec ≥2 des 8 facteurs de risque ciblés, ont été recrutés. Ces facteurs de risque étant : l’inactivité physique, l’hypertension incontrôlée, le diabète incontrôlé, le mauvais sommeil, l’utilisation de médicaments sur ordonnance associée à un risque de déclin cognitif, des symptômes dépressifs élevés, un isolement social et la consommation de tabac.
Les données o nt été collectées d’août 2018 à août 2022 et analysées d’octobre 2022 à septembre 2023. Les participants ont été affectés au hasard à l’intervention (objectifs personnalisés de réduction des risques avec coaching en santé et visites d’infirmières) ou à un contrôle d’éducation à la santé.
Des résultats encourageants pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer
Après 2 ans, par rapport aux 90 participants du groupe témoin, les 82 participants affectés à l’intervention ont montré des améliorations plus importantes du score cognitif composite avec une amélioration de 74 % par rapport au changement dans le groupe témoin, un meilleur score composite du facteur de risque et une meilleure qualité de vie.
« Nous avons été ravis de constater une si grande différence entre les groupes », a déclaré la Dre Kristine Yaffe, auteure principale de l’étude. « Cela fournit une preuve claire que si l’on peut réduire ces facteurs de risque modifiables grâce à cette approche personnalisée, on peut améliorer la cognition et prévenir le déclin, ce qui permettrait très probablement d’éviter la maladie d’Alzheimer. »
7 facteurs de risque liés à la maladie d’Alzheimer sur lesquels agir
Nous avons listé 7 facteurs de risque liés au développement de la maladie d’Alzheimer pouvant être modifiés pour retarder voire éviter l’apparition de la maladie.
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