Des chefs wolastoqey demandent à la GRC de faire respecter des interdictions de séjour

Les chefs wolastoqey du Nouveau-Brunswick demandent aux policiers de faire respecter les décisions des conseils de bande qui interdisent l’accès de leurs communautés à des personnes jugées comme étant indésirables.

Cette demande survient à la suite du décès de Sheri Lynn Sabattis, âgée de 54 ans, retrouvée morte dans sa demeure de la première nation de Oromocto, samedi dernier. Le même jour, Jared Smith, 38 ans, a été arrêté et accusé de meurtre au second degré.

L’accusé faisait l’objet d’une interdiction de territoire dans la communauté.

Bien que la GRC assure la surveillance et le maintien de l’ordre dans la plupart des communautés wolastoqey, elle refuse de faire respecter ces interdictions de séjour, selon le chef de la communauté de Neqotkuk (Tobique), Ross Perley.

Les chefs clament que leurs demandes précédentes sont catégoriquement tombées dans l’oreille d’un sourd et que le renvoi de la balle entre la province et le fédéral sur cette question a nui à leurs efforts de lutte contre la criminalité.

GRC », »text »: »Il y a des tragédies susceptibles de se produire à l’avenir qui pourraient être évitées si nous recevions le soutien de la Couronne et de la GRC »}} »>Il y a des tragédies susceptibles de se produire à l’avenir qui pourraient être évitées si nous recevions le soutien de la Couronne et de la GRC, avance Ross Perley.

Un examen légal complexe, dit la GRC

Selon le porte-parole de la GRC, Hans Ouellette, faire respecter les décisions des conseils de bande requiert un examen de plusieurs questions légales complexes.

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