Des chercheurs développent un robot aquatique tentaculaire inspiré d’une bactérie

Un prototype de drone aquatique utilise un mode de déplacement inspiré d’une bactérie lui permettant de se déplacer facilement sous l’eau.

Son allure peut paraître inquiétante. Pourtant, la forme insolite de ce drone pourrait être particulièrement utile pour se déplacer sous l’eau. Conçu par une équipe de chercheurs de l’université de Khalifa en Arabie Saoudite, le robot Zodiaq est destiné à l’exploration sous-marine.

Muni de 12 tentacules, il serait capable de se déplacer aisément dans « des milieux aquatiques complexes », explique l’un de ses concepteurs, Anup Teejo Mathew, sur Linkedin.

Une bactérie pour modèle

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le design du robot n’est pas inspiré de la pieuvre. Il prend plutôt pour modèle une bactérie très à l’aise pour se déplacer dans des milieux liquides. On parle de biomimétisme, quand la technologie s’inspire d’une aptitude présente dans la nature.

Certaines bactéries possèdent des flagelles, des longs filaments qui leur permettent de se déplacer. © Raman Oza – Pixabay

Comme la bactérie, le robot est muni non pas de tentacules, mais de flagelles. Il s’agit de filaments que la bactérie peut faire tourner comme une hélice pour se propulser. De la même manière, Zodiaq utilise des flagelles bleus souples d’une trentaine de centimètres pour se mouvoir.

Contrairement à une hélice, ces flagelles ont un certain avantage puisqu’elles sont peu dangereuses pour une faune et une flore marine qui peut être très fragile. Avec 12 flagelles réparties sur tout son corps, Zodiaq est en capacité de se déplacer dans toutes les directions.

Zodiaq peut se déplacer dans toutes les directions.
Zodiaq peut se déplacer dans toutes les directions. © Khalifa University

L’appareil est « connecté à un système sensoriel pour la détection de l’inertie, de la profondeur et de la vision, et à un modem acoustique pour la communication », précise Anup Teejo Mathew. Il est contrôlé à distance par un Raspberry Pi (un tout petit ordinateur).

Selon le New Scientist, l’équipe d’Anup Teejo Mathew travaillerait maintenant sur des flagelles capables de devenir rigides pour agripper des objets. Cela rendrait Zodiaq capable de ramener des échantillons et de faciliter davantage ses déplacements.

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