Des commerçants de Basse-Terre suspendus à une mesure d’expropriation projetée par la municipalité
Les commerces concernés sont établis depuis plus d’une quarantaine d’années dans la rue de la République. La vétusté des locaux pourrait conduire la municipalité à prendre une mesure d’expropriation. Les commerçants sont donc inquiets et redoutent de devoir céder leur bien immobilier. Un établissement foncier a été mandaté par la mairie pour réaliser une étude.
Rue de la République à Basse-Terre, des commerçants sont inquiets de devoir abandonner leur local commercial jugé trop vétuste par la municipalité. C’est le cas de France-Lise Peter et Issam Eddo, tous deux installés depuis plus de quarante ans dans cette rue du centre-ville de Basse-Terre. Ils vivent très mal ce projet d’expropriation ou d’expulsion de la mairie. Cette dernière a remis l’étude de ce dossier entre les mains d’un établissement foncier mais les commerçants n’ont pas vraiment d’information.
J’ai appris qu’ils vont détruire où je suis. Je ne sais pas ce que je vais devenir. Je n’ai pas asez d’explications.
France-Lise Peter, commerçante
Je n’ai pas eu de discussions avec le maire. Ils vont récupérer le local. Je suis très inquiet.
Jointe par téléphone, la municipalité assure n’avoir fait aucun délibération en ce sens et n’a pris aucune mesure d’expropriation. Elle a seulement mandaté un établissement foncier pour faire une étude sur ces locaux. Mais le flou demeure sur les projets commerciaux de la ville de Basse-Terre.
10% des commerces de Basse-Terre auraient des problèmes de vétusté de leurs locaux.
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