Dix étudiants aides-soignants du campus Mewo à Metz partent au Sénégal dans le cadre de leur mobilité internationale. Ils seront à Dakar douze jours pour mener plusieurs ateliers de soins pour des enfants à la rue notamment, avec l’aide d’une association sur place.
Pour la première fois depuis qu’elle a mise en place sa formation d’aide-soignant en apprentissage, une formation de dix-huit mois en apprentissage, l’école Mewo à Metz organise un voyage pour ses dix étudiants aides-soignants à Dakar au Sénégal pour y mener des ateliers de soins. « L’aide humanitaire, tout le monde rêve de faire ça, aider des gens dans le besoin, tout le monde veut faire ça dans une vie« , explique Maria, 23 ans, l’une des étudiantes de ce cursus.
Un voyage « unique »
Lors de ce voyage, les étudiants vont mener des ateliers de soins notamment pour les enfants qui sont à la rue, « les types de plaies, des boutons, les gestes de premiers secours en fonction de ce qu’ils peuvent vivre« , expliquent Marie et sa camarade, Axel, 19 ans. « Je pense que ça va changer tout le monde« , ajoute cette dernière. « On va voir que l’on n’est pas tous dans les mêmes conditions, la même hygiène de vie, de conditions« , complète-t-elle.
« On est dans une formation d’aide à la personne, que ce soit ici ou ailleurs, on est prêt, on sait à quoi s’attendre« , renchérit Damien, 29 ans en reconversion professionnelle, « ça peut peut-être faire un déclic pour travailler dans l’humanitaire en le faisant une première fois donc on ne sait jamais« . Ils seront accompagnés par trois encadrants et sur place, l’association Globalong a déjà fait la liste des besoins.
Les soins seront donnés dans des dispensaires ou à l’hôpital. « Étant donné que l’on est aide-soignant, on est aussi limité, nous ne sommes pas des infirmiers ou des médecins« , insiste Damien. « L’objectif, c’est qu’ils se rendent compte que le métier d’aide-soignant, non seulement il est difficile en France, mais dans les pays les plus pauvres, il est encore plus difficile« , explique Ophélie Droesch, leur chargé de formation pédagogique. « Ce voyage va leur ouvrir des portes », conclut-elle.
Ces étudiants vont non seulement mener des ateliers de soins, mais ils vont aussi s’imprégner de la culture sénégalaise. Au cours de leur programme sur place, ils visiteront l’île de Gorée, l’île où étaient emprisonnés les esclaves, le plus grand centre de commerce d’esclaves de la côte africaine.
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