Alors qu’ils préparent le concours aux grandes écoles d’ingénieurs, ils sont venus à la rencontre de professionnels du Centre spatial guyanais.
Ils avaient espéré voir le premier vol commercial d’Ariane 6. Mais ces vingt-trois étudiants de CPGE (Classe préparatoire aux grandes écoles d’ingénieur) du lycée Charles Coëffin de Guadeloupe et leurs professeurs ont fait les frais du report du tir. Qu’importe, malgré cette déception ; ils repartent chez eux des étoiles plein les yeux. Il faut dire que ces étudiants ont des projets bien définis. Inscrits dans les filières Physique technique et Maths, physiques, ingénierie et informatique, ils se préparent depuis près de deux ans à intégrer des cursus sélectifs qui devraient les mener, pour la plupart au métier d’ingénieur.
Erwan Capitaine est professeur de sciences physiques. Il fait partie des organisateurs et accompagnateurs des étudiants. « C’est la première fois que nous faisons un si long voyage. D’habitude, nous allons voir la centrale géothermique de Bouillante (en Guadeloupe, NDLR). Là, nous avons visé plus grand pour monter aux étudiants qu’ils peuvent prétendre à plus. Un autre de nos objectifs est de faire la promotion des classes préparatoires aux grandes écoles qui se trouvent chez nous. Ces « prépa de provinces » sont souvent délaissées pour celles des grandes villes. Pourtant, il y a de nombreux avantages à y être : les classes sont plus petites, les professeurs plus impliqués et pour les élèves des Drom (départements et régions d’Outre-mer, NDLR), cela évite de devoirs partir, trouver un logement etc. »
Les étudiants ont été enchantés par leur découverte du Centre spatial guyanais (CSG). Mais ce qui les as surtout marqués, ce sont les rencontres. Maureen, 19 ans, souhaite faire carrière dans l’aéronautique. Pour ce premier séjour en Guyane, elle a particulièrement apprécié la rencontre avec les ingénieurs en météorologie qui officient au CSG. Des moments qui ont également été importants pour Lorenzo, 20 ans qui envisage de travailler dans l’informatique. « Cela m’a permis de voir comment se passait la vie après les études ».
Noah, 19 ans, qui aimerait intégrer, « soit une école spécialisée dans la finance soit une école de commerce à Montréal », a été très intéressé par les échanges de ces derniers jours. « On a découvert des choses qu’on ignorait encore sur l’espace. Cela nous a aussi permis de faire le lien entre ce qu’on voit en cours de physiques et l’application dans la vie réelle ».
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