des groupes de travail pour sauver le foot professionnel français

La ministre des Sports appelle à du changement sur le sujet de l’arbitrage

Marie Barsacq, ministre des Sports, sur le climat autour de l’arbitrage dans l’After Foot sur RMC: « J’ai apporté tout mon soutien aux arbitres, je les ai rencontrés la semaine dernière, c’était important. Les arbitres c’est une valeur cardinale du foot et du sport en général, on doit les respecter et dans le sport pro on se doit d’être exemplaire puisqu’on sait qu’il y a un mimétisme entre ce qu’il se passe à la TV et dans le foot amateur. Les acteurs du foot professionnel ont une responsabilité énorme, des dirigeants aux joueurs, en passant par le staff et l’entraineur. »

« Il y a des sujets d’évolution nécessaires, le sujet de la sonorisation par exemple mérite d’être débattu même si ce n’est pas à moi de décider. (…) Aujourd’hui il faut se poser la question pour améliorer les choses. Le rôle des arbitres en termes de pédagogie, pour faire comprendre leurs décisions aux joueurs, c’est très important. Très important pour le foot professionnel, mais surtout pour que le foot amateur le comprenne. Et que du coup on pacifie aussi les rencontres dans le foot amateur. Il y a vraiment un climat délétère autour des arbitres, il faut travailler sur le sujet. »

La ministre des Sports dévoile son plan pour lutter contre le piratage de la Ligue 1

Invitée exceptionnelle de l’émission l’After Foot sur RMC ce lundi, Marie Barsacq a rappelé le besoin d’un travail commun dans le football français pour sortir de la crise par le haut. La ministre des Sports a notamment détaillé le plan des autorités pour lutter contre le piratage.

« Le piratage aujourd’hui c’est comme le dopage à l’époque. On court toujours après les dopeurs. On a toujours un train de retard face à ceux qui commettent ces délits. Aujourd’hui sur le piratage, il y a vraiment une volonté d’agir très vite et rapidement parce que la situation est effectivement critique. Les solutions sont assez simples. D’abord il faut, et c’est la proposition de loi portée par le sénateur Michel Savin et sur laquelle on discute pour essayer de la mettre en place rapidement, premièrement il faut qualifier de délit le piratage », a expliqué le membre du gouvernement lors de son passage sur RMC. « C’est vraiment un délit et il faut pouvoir sanctionner, non ceux qui en bénéficient et l’utilisateur final, mais bien celui qui organise la mécanique, le fournisseur. Un peu comme on fait vis-à-vis des contrefaçons. Le délit de piratage, c’est hyper important, pour ceux qui agissent et qui piratent. »

Et Marie Barsacq de poursuivre son plan d’action: « Deuxièmement, il faut aussi outiller d’autres acteurs que l’ARCOM et il faut pouvoir donner des autorisations à des tiers de confiance qui vont aller faire ce travail. On a trois acteurs qui travaillent quand en Angleterre, il y en a trente par week-end. Donc là l’objectif c’est, sous le contrôle de l’ARCOM et du régulateur, on va pouvoir autoriser des acteurs à aller lutter contre le piratage. Et c’est important parce que dans le modèle économique des droits TV et des diffuseurs, eux sont évidemment prêts à payer cette lutte contre le piratage parce que c’est leur gagne-pain. Ce n’est même pas une question de moyens financiers, la question du piratage, c’est une question d’outillage et donc d’acteurs. Donc ça peut aller vite. Et le troisième point c’est de pouvoir donner très rapidement la liste de ceux qui sont en infraction pour les autorités compétentes puissent vraiment sanctionner et aller vite. On veut accélérer ces procédures. Ces trois actions sont assez simples et c’est le sens de la proposition de loi qui a été rédigée par les sénateurs Lafon et Savin et sur laquelle nous allons avancer le plus rapidement possible dans le calendrier parlementaire pour pouvoir mettre en place des actions très rapidement pour lutter contre le piratage. »

Interrogé sur un salary cap, Diallo se dit « favorable à des régulations »

Questionné sur les autres échanges intervenus pendant cette réunion au sommet du football français, Philippe Diallo a notamment réagi à une interrogation autour de la mise en place d’un plafond salarial. Le président de la FFF n’y pas opposé, loin de là.

« Je suis favorable à des régulations puisque, à l’heure où on se parle, la perte est de l’ordre de 1,2 ou 1,3 milliard d’euros. Et donc il nous faut bien réagir en mettant en place des instruments de contrôle », a indiqué le dirigeant de la ‘3F’ face à la presse ce lundi. « Une fois que les actionnaires auront fait leur travail d’actionnaire, je pense qu’il nous appartient de mettre en place les instruments de contrôle et de régulation qui nous permettent de faire en sorte que la dérive de nos charges ne conduisent pas des clubs à des dépôts de bilan. »

Diallo sur les conflits d’intérêts et la position de Nasser Al-Khelaïfi

Philippe Diallo a remercié les réalisations de Nasser Al-Khelaïfi et du PSG. Mais a rappelé sa position sur son conflit d’intérêt.

« S’agissant de Nasser, je voudrais quand même rappeler que si nous avons encore des clubs en capacité d’aller très loin en Ligue des champions, qui ont permis une attractivité de nos championnats, je pense que Nasser et le Paris Saint-Germain y ont fortement contribué lors de ces dix dernières années. Et je le remercie », a noté le patron de la FFF. « Ensuite, s’agissant des conflits d’intérêts, je voudrais quand même rappeler qu’à LFP Média qui est la société qui gère les droits, la loi a déjà prévu qu’il ne pouvait y avoir de personne qui y siège en étant en même côté diffuseur et côté club. Donc ça c’est un rappel de la loi et il y a un traitement fait là. Quand j’appelle à une réforme de la gouvernance, j’appelle à traiter ces questions. Rien ne sera mis de côté, il n’y aura pas de poussière mise sous le tapis. »

Diallo sur les tensions récentes entre présidents de clubs

« On avait besoin de rétablir une confiance entre tous les clubs. Il y a eu pas mal d’attaques médiatiques, je pense qu’elles nuisent à l’image du football et à la façon dont on parle de notre championnat. Et je l’ai dit, je pense que nos championnats sont de bonne qualité. Les débats, y compris quand ils doivent être rudes, doivent se faire dans ces réunions et au sein de la Ligue et dans les collèges… si possible sans fuites. (…) Ce serait bien que ces débats, les dirigeants de clubs ne les portent pas sur la place publique. »

Diallo s’exprime sur le cas Labrune et sa rémunération triplée

« Il ne m’appartient pas de dévoiler les débats. Toutes les questions ont été abordées. Mon axe n’est pas celui de la gouvernance personnalisée. Mon sujet est d’inciter à la réforme globale, pas personnalisée », a balayé le président de la FFF. « Vincent Labrune a été réélu en septembre dernier avec une majorité très forte et tout ça appartient aux clubs professionnels. C’est à eux, si demain ils jugent que la Ligue n’est pas dirigée comme elle le devrait, de prendre les décisions. En tant que tel je n’ai pas de pouvoir. »

Et de préciser sur Vincent Labrune: « J’ai toujours un avis. Mais certains me des avis je les garde pour moi parce que mon sujet ce ne sont pas les élections à la Ligue mais de manager l’ensemble du football français. Et de faire en sorte qu’il se porte bien. »

Diallo reconnait « un problème structurel » dans le foot français et s’attend à des « réformes lourdes »

« J’ai une filiale, la LFP, qui est en difficulté. Mon rôle c’est de l’aider dans cette difficulté », a encore souligné Philippe Diallo. « […] Je ne veux pas préempter les décisions ou les recommandations que pourraient faire les clubs. Mais j’ai soulevé un certain nombre d’analyses. Moi je ne pense pas que l’on soit dans un trou d’air ou une défaillance passagère. Je pense qu’il y a un problème structurel. Le modèle économique sur lequel nous reposons depuis plusieurs décennies, à la fois sur les droits audiovisuels et sur le système des transferts, ces deux piliers sont questionnés. Il faut que nos clubs puissent intégrer cette donnée pour que nous adaptions notre modèle. De la même manière sur la gouvernance, […] Il faut impliquer plus fortement tous les clubs dans la gouvernance pour corriger certaines choses. Cela demande des réformes lourdes et on a de gros défis devant nous. Les clubs doivent être plus impliqués dans la gouvernance et notamment au niveau de LFP Médias qui est la structure qui commercialise les revenus du football professionnel. Il faut mener à bien ses réformes pour que demain le football professionnel français prépare le XXie siècle. »

Diallo pointe l’image dégradée de la L1

Face à la presse ce lundi, le président de la FFF a salué le football pratiqué en L1 et en L2. Mais a pointé leur gros problème.

« Les championnats de Ligue 1 et de Ligue 2, puisque je vais aux deux, sont de bonne qualité. Il y a de bons joueurs, il y a des buts, il y a beaucoup de monde dans les stades », a félicité Philippe Diallo après une réunion de crise à la FFF. « Et malheureusement, l’image qui en est reflétée à l’extérieur n’est pas bonne. Et nos finances ne sont pas bonnes. Et donc, c’est sur ces éléments-là que nous devons intervenir. C’est la mission que j’ai donné et je vrais prendre un peu de recul pour les laisser travailler. »

Diallo veut le foot français « encore plus attractif » après un rebond salvateur

« Il faut faire en sorte que le football professionnel français rebondisse. Et, non seulement échappe à la crise, mais se mette sur une trajectoire qui fera qu’il soit encore plus attractif demain qu’il ne l’est aujourd’hui. »

Diallo rappelle que des clubs sont en grand danger et promet de prendre ses responsabilités

« Aujourd’hui, un certain nombre de clubs sont dans une très grande difficulté et pourraient être à terme menacés dans leur existence. C’est la raison pour laquelle je crois qu’il faut, dans un délais court, que les clubs trouvent les consensus et l’équilibre nécessaire », a encore jugé Philippe Diallo. […] Je souhaite que les clubs travaillent, que des consensus soient trouvés et à la mi-avril, je prendrai mes responsabilités pour définir le cap vers lequel je souhaite qu’on aille. »

Avant d’ajouter: « Je fais confiance à mes clubs pour faire en sorte que, conscients de la situation, conscients que l’on a des forces, nous puissions rebondir. »

Diallo félicite les dirigeants de club pour le climat apaisé de la réunion

Le président de la FFF a noté le comportement exemplaire des dirigeants présents lors de cette réunion de crise. Sans oublier de rappeler que les échanges ont été réalisés sans éluder aucun sujet.

« Ce lundi après-midi, les débats ont été sereins, plus à l’image de présidents et de dirigeants responsables de notre football », a salué Philippe Diallo face à la presse. « Cela s’est fait dans un climat sain, de réflexion, transparent et sans tabou puisque les questions ont été abordées de façon extrêmement claire. »

Diallo donne rendez-vous « mi-avril » pour les conclusions des groupes de travail

« Je crois qu’il y a urgence sur un certain nombre de thématiques et j’ai souhaité que ces groupes travaillent vite. Ça veut dire que je leur donnerai rendez-vous vers la mi-avril pour qu’une première synthèse puisse être tirées des travaux qui seront effectués dans les trois domaines que je viens d’indiquer. Sur la base de ces travaux et des synthèses, nous verrons les voies pour les prendre avec la Ministre s’il y a nécessité d’aller sur le terrain législatif », a encore expliqué le patron de la FFF lors de son passage devant les médias. »

Philippe Diallo annonce la création de trois groupes de travail

Le président de la FFF a tenu une conférence de presse ce lundi dans la foulée de la réunion de crise entre les dirigeants du football pro.

« Il n’y a pas eu de décision, au sens où je n’ai pas fait voter les gens. Je voulais que ce soit une prise de conscience lucide et surtout que cette réunion soit fondatrice », a indiqué Philippe Diallo. « Fondatrice d’un mouvement qui doit amener le football professionnel français à se réformer en profondeur. En profondeur dans l’analyse de son modèle économique et dans sa gouvernance. »

Et de présenter les trois groupes de travail actés lors de cette réunion: « J’ai souhaité que des groupes puissent se constituer dès cette semaine. Un qui va concerner la gouvernance, un qui va concerner la stratégie économique et un troisième sur le contrôle financier. Ces groupes seront dirigés respectivement par Marc Keller, par Baptiste Malherbe et je le souhaite pour le troisième groupe sur la stratégie économique par le duo Ivan Gazidis et Damien Comolli. »

Les présidents refusent de parler après la réunion

Aucun président ne s’est exprimé à la sortie de la réunion au siège de la FFF. Seul le patron du Paris FC, Pierre Ferracci, a glissé quelques petits mots à la presse.

Des groupes de travail sont mis en place après cette réunion où il a notamment été question de la gouvernance du football français. 

NP

La ministre des Sports a appelé les dirigeants du foot français à « la responsabilité »

Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, à la sortie de la réunion sur les « états généraux de la Fédération française de football: « C’est le message que j’ai délivré en ouverture de cette réunion, qui a été évidemment partagé. L’image du football aujourd’hui est mise à mal et j’ai appelé à la responsabilité des dirigeants pour restaurer cette image et ça passe notamment sur le respect des arbitres. C’est essentiel. C’est un point non négociable. Il faut qu’il y ait un effort qui soit fait immédiatement par tous les clubs professionnels. »

La ministre des Sports mobilisée sur la « lutte contre le piratage » et les « sujets de supportérisme »

Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative: « Moi, mon rôle est d’être au soutien du football. Le foot professionnel est une véritable locomotive pour le football en général, mais pour le sport aussi. Le football est un bien commun, on est un pays de football en France. (…) Il est important qu’on ait un football en bonne santé, parce qu’on a des fans de football et que le football est aussi le troisième lieu éducatif de nos enfants. C’est vraiment un lieu où on apprend à vivre ensemble. Moi, je suis aux côtés du football pour travailler sur les enjeux qui sont de ma responsabilité. Par exemple, le piratage, c’est un sujet qui fragilise les diffuseurs. DAZN s’exprime sur le sujet, mais d’autres diffuseurs et d’autres sports ont la même problématique. Donc avec les sénateurs Savin et Lafon, nous travaillons pour qu’il y ait une proposition de loi qui vienne outiller l’Arcom et les clubs pour faire du contrôle et interdire le piratage au maximum. Le deuxième enjeu, c’est sur les sujets de supportérisme. On a besoin d’avoir des stades de football qui soient respectueux de tout un chacun, donc la lutte contre l’homophobie et le racisme sont des enjeux importants. »

La ministre des Sports salue « une prise de conscience des différents enjeux »

Marie Barsacq, la ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, à la sortie de la réunion sur les états généraux de la Fédération française de football: « Chacun salue l’initiative du président Diallo de réunir l’ensemble des acteurs de la Ligue 1 et de la Ligue 2 pour partager un constat qui est important aujourd’hui. Je sors de cette réunion, j’ai trouvé un climat de travail avec une prise de conscience des différents enjeux. L’appel à la responsabilité que chacun a pu exprimer en introduction était important. Le président de la DCNG s’est aussi exprimé pour présenter de manière très objective les chiffres rapportés par la DNCG. C’était une très bonne chose. Maintenant je vais laisser les présidents de clubs discuter entre eux pour commencer à dresser les solutions, et tracer la voie d’une refondation du football professionnel. Je suis plutôt optimiste. »

« On devient fou », Dugarry totalement choqué par le dérapage de Paulo Fonseca

Présent ce lundi dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC, Christophe Dugarry a fustigé le comportement de Paulo Fonseca et son front contre front avec l’arbitre lors du match entre Lyon et Brest en Ligue 1.

« Quand je vois Paulo Fonseca, je suis choqué. Comment est-ce qu’il en arrive là? Comment, quand tu as fait confiance à cet entraîneur, comment peut-on le garder s’il prend sept mois? Comment est-ce possible de garder un entraîneur qui s’est comporté de la sorte et qui a envoyé une image plus que négative? Son club peut lui pardonner, il va lui mettre une sanction et passer à autre chose. Ça arrive et on peut trouver toutes les circonstances atténuantes », a glissé le champion du monde 1998. « Mais après, comment tu fais? Dans ton fonctionnement de club, avec les joueurs, il ne sera plus sur le banc de touche. Comment faire pour garder un entraîneur qui n’est plus sur le banc de touche pendant plusieurs mois? »

Avant de préciser: « Et en plus il y a l’image. Mais là j’ai l’impression qu’au niveau de l’image, au niveau du football français, on a atteint l’apothéose. Au niveau de l’image on ne peut pas faire pire. On pensait qu’on ne pouvait pas faire pire et là c’est encore pire que pire. Entre les présidents qui se détestent, qui se mangent le bec, les entraîneurs, les arbitres… N’en jetez plus. Ça en devient fou. En Ligue 1 on devient fou. »

La réunion au sommet a débuté

Les acteurs du foot français conviés à la réunion au siège de la FFF ont débuté leur grande réunion. Pour quel effet ? Réponse peut-être dans la soirée.

Laurent Prud’homme confirme une sanction en interne après le coup de sang de Fonseca

Le directeur général de l’OL Laurent Prud’homme a confirmé que Paulo Fonseca va être sanctionné par le club après son pétage de plomb lors du match face à Brest dimanche, où il a terminé en tête contre tête avec l’arbitre Benoît Millot, comme l’a révélé L’Equipe.

« A l’Olympique Lyonnais, quand il y a des problèmes de comportement, que ça concerne un joueur, un membre du staff, un entraîneur, moi éventuellement, il y a des sanctions qui sont prévues, bien sûr. Une sanction financière? C’est une sanction en interne, on communiquera peut-être plus tard là-dessus. Bien sûr qu’on n’est pas fiers de ce qu’il a montré hier. Il l’a dit et je suis fier de sa réaction immédiate. C’est un coup de sang, à ne pas reproduire, ça c’est évident, mais il est venu s’excuser et d’après ce qu’il m’a dit, il a écrit à M. Delerue et M. Gauthier. On ne lui a rien demandé, il l’a fait par lui-même. Respectons aussi un tout petit peu ça. On a été tous choqués, mais je pense qu’il a été aussi choqué. On attend maintenant la commission de discipline et on acceptera la décision.

On sent qu’il y a énormément de tension autour du corps arbitral. Le club s’est positionné vis-à-vis de Paulo Fonseca. C’est très bien de le rappeler et c’est important. On sera très attentifs à ça. »

Plus d’informations ici.

Les acteurs du foot français arrivent au siège de la FFF

Vincent Labrune est arrivé tout comme Jean-Pierre Caillot (Reims) et Jean-Miche Roussier (Le Havre). Le patron de la DNCG est aussi sur place. 

NP

« Ça me rappelle ce qui se passait avec Aulas », le DG du PSG prend la défense d’Al-Khelaïfi

Alors que la Ligue 1 traverse une période de crise marquée par le conflit des droits TV, Victoriano Melero, le directeur général du PSG, soutient son président Nasser Al-Khelaïfi, critiqué ces dernières semaines pour ses multiples casquettes et son influence élargie au sein du football français.

>> Les propos du DG du PSG à lire ici

Le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, tout sourire après la victoire du PSG face à Lille, le 1er mars 2025, au Parc des Princes © @IconSport

L’OL va sanctionner Paulo Fonseca après son craquage contre l’arbitre

D’après les informations de la chaîne L’Equipe, Paulo Fonseca va être sanctionné en interne après son pétage de plomb contre l’arbitre Benoît Millot, dimanche lors du match OL-Brest (victoire 2-1). La nature de la sanction n’a pas fuité.

Le coach lyonnais est par ailleurs convoqué dès mercredi devant la Commission de discipline de la LFP. Il risque jusqu’à sept mois de suspension.

Riner s’immisce dans le débat sur les violences contre les arbitres

Au micro de RTL, le quintuple champion olympique de judo Teddy Riner, opéré du coude droit début janvier, a été interrogé sur les violences que subissent les arbitres du championnat de France de football, semaine après semaine. Si le président de l’OM Pablo Longoria avait remis en question la probité des arbitres dans les couloirs d’un stade, à Auxerre, l’entraîneur de l’OL Paulo Fonseca a franchi un cap dans l’atteinte à l’intégrité physique de l’arbitre sur la pelouse du Groupama Stadium, en frôlant le tête contre tête avec Benoît Millot, dimanche soir.

>> Pour Teddy Riner, il est temps de siffler la fin de la récréation ey de commencer à « balancer les cartons rouges »

La réaction de Vincent Labrune et de la LFP au décès de Gérard Bourgoin

La Ligue de football professionnel (LFP) a publié un communiqué en hommage au décès de Gérard Bourgoin, dirigeant emblématique d’Auxerre, dimanche.

« La Ligue de Football Professionnel a appris avec une profonde tristesse la disparition de Gérard Bourgoin, figure incontournable du football français, ancien président de la LFP et de l’AJ Auxerre. (…) Son charisme, sa passion et son engagement indéfectible pour le football ont marqué ceux qui l’ont côtoyé. La Ligue de Football Professionnel adresse ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches. »

Vincent Labrune, président de la LFP, s’est aussi exprimé dans ce communiqué. « Gérard Bourgoin était un passionné de football, un homme de caractère et un bâtisseur. Son dévouement pour l’AJ Auxerre et son engagement dans le football français ont laissé une empreinte indélébile. Il restera une figure respectée et admirée », confie le patron de la LFP.

« Comme si un président de la République était parti », l’émotion de Lionel Charbonnier après le décès de Gérard Bourgoin

Lionel Charbonnier, ancien gardien de l’AJ Auxerre désormais consultantant pour RMC Sport, s’est dit très affecté par le décès de Gérard Bourgoin, ancien dirigeant emblématique du club, dimanche.

« J’étais très proche de lui », confie-t-il à RMC Sport. « On a vécu 99,9% de moments magnifiques. Il m’a beaucoup appris et il a beaucoup appris aussi au football français. Je me disais alors qu’on vit un moment compliqué avec les dirigeants du football français, les meilleurs s’en vont… Les hommes du monde entier ont eu la chance de la connaitre. J’étais à ses 80 ans, il y avait une photothèque. On s’est dit: ‘quelle vie il a eu ce mec…’ Il y a eu des moments magnifiques, mais il y en a aussi eu des plus compliqués. »

« Il n’y a pas très longtemps, il m’appelle à 6h30. J’entendais que cela n’allait pas dans sa voix. Il me dit: ‘Là je vais crever. Je vais me battre mais cela va être compliqué. » On s’est appelé toutes les semaines. Un jour, j’entends que son téléphone sonne à l’étranger. Il me rappelle, il était plein d’énergie: ‘je suis dans la brousse, je suis en rémission. Il n’aura pas réussi à me tuer ce con de cancer’. J’ai une pensée aussi pour sa femme Stella. Pour moi c’est comme si un président de la République était parti. Il a été président des présidents. L’hommage ne pourra jamais être à la hauteur de l’homme qu’il était. » (AP)

Pablo Longoria sera bien présent aux états généraux de la FFF

Bien que suspendu 15 matchs pour son pétage de plomb contre les arbitres à Auxerre, le président de l’Olympique de Marseille Pablo Longoria sera bien présent, selon nos informations, au siège de la Fédération ce lundi après-midi pour assister à la réunion sur les états généraux de la FFF. D’après le règlement, le patron de l’OM n’est pas autorisé à « effectuer tout acte au nom et pour le compte du club ou le représenter, devant les instances » ni à « siéger au sein de ces dernières », mais il a en revanche « le droit de participer à une réunion informelle organisée par l’instance fédérale. »

Paulo Fonseca convoqué dès mercredi devant la commission de discipline de la LFP

L’entraîneur de Lyon Paulo Fonseca, qui a provoqué tête contre tête l’arbitre du match contre Brest (2-1) dimanche, a été convoqué mercredi par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel, a-t-on appris lundi auprès de la LFP. Le technicien portugais, qui risque une lourde suspension, pourrait se voir notifier sa sanction à l’issue de la réunion de mercredi, a-t-on appris de même source.

Gérard Bourgoin, ancien dirigeant emblématique d’Auxerre, est mort après avoir assisté au match contre Strasbourg

Auxerre a annoncé ce lundi le décès de son ancien président (2011-2013) Gérard Bourgoin à l’âge de 85 ans. Dimanche, il avait assisté à la rencontre entre Auxerre et Strasbourg (0-1). Il avait été sponsor et vice-président du club. Selon France Bleu Bourgogne, il a été retrouvé mort dans sa voiture après le match.

Plus d’informations ici.

Crise des droits TV, CVC, gouvernance de la FFF… ce qu’il faut attendre de la grande réunion du foot français S’abonner à la chaîne Partager Partager Voir plus

Une grande réunion entre les principaux acteurs du football français va se tenir ce lundi en fin d’après-midi sur fond de nouvelles crises des droits TV. La ministre des Sports Marie Barsacq va prendre la parole tout comme des représentants de CVC. Un renforcement du pouvoir de la FFF sera aussi mis sur la table.

>> Tous les détails ici: crise des droits TV, CVC, gouvernance de la FFF… ce qu’il faut attendre de la grande réunion du foot français

Craquage de Fonseca: vers une convocation et sanction dès mercredi

L’actalité de la Ligue 1, c’est aussi l’attitude déplorable des entraîneurs et dirigeants avec les arbitres du championat. Une semaine après le dérapage de Pablo Longoria, qui a parlé de « corruption » à Auxerre, l’entraîneur de l’OL Paulo Fonseca a frôlé le tête contre tête avec Benoît Millot ce dimanche.

La commission de discipline de la LFP doit décider ce lundi matin mais il y a de grandes chances que Paulo Fonseca soit convoqué ce mercredi et connaisse la durée de sa suspension (probablement de plusieurs mois) dans la foulée. Sur le modèle de ce qu’elle a fait avec Longoria, la commission souhaiterait aller vite et taper fort.

LB

Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue ! Le président de la Fédération française de football Philippe Diallo a convoqué les états généraux du football français pour sortir le foot pro de l’ornière où il s’est enlisé. Seront présents à cette réunion les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, la DNCG, CVC, le fonds d’investissement à l’origine de la création de LFP Média, la filiale commerciale de la ligue, mais également la ministre des Sports Marie Barsacq, qui ouvrira la réunion. Les participants devront s’entendre sur les orientations à donner aux différentes crises que traversent le foot pro.

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