La situation financière du CHUM inquiète de nouveau. Le gouvernement a mandaté une délégation de plusieurs membres de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) pour une mission d’observation d’une semaine.
De son côté, la direction du CHUM n’a pas souhaité s’exprimer pour le moment. L’ordre de mission de ces inspecteurs reste encore assez flou pour les représentants syndicaux qui ne cachent pas leur inquiétude.
Magalie Zamor, secrétaire générale de la CGTM Santé, veut en savoir plus sur la finalité de cette mission :
Moi, je n’ai pas la lettre de cadrage et lettre de mission de ces IGAS. Néanmoins, nous savons qu’aujourd’hui, la situation du CHUM, elle est catastrophique. Les financements ne sont pas là, on ne peut pas investir. Nous avons connu différentes agressions au niveau du CHUM et aujourd’hui, il y a plein de plans d’actions qui ont été présentés, qui ne sont pas, pour la plupart, mis en route, faute de moyens, faute de financement. S’ils constatent ce que nous vivons au quotidien. Ok, mais pour quelles finalités ? Est-ce que c’est pour un accompagnement, pour nous permettre d’avoir des qualités de soins, un meilleur accès aux soins ?
Elle estime que le personnel ne doit pas être la variable d’ajustement de la situation critique de l’hôpital :
Je rappelle qu’il y a un contrat d’efficience qui a été signé entre l’ARS et l’établissement. La variable d’ajustement, c’est le personnel. Réduire le personnel, je ne sais pas comment ça va être possible. Ils ont même menacé de supprimer les 40% pour les agents qui seraient en arrêt. On voit bien que la variable d’ajustement, c’est le personnel. Ce n’est pas acceptable, ça. Ils nous parlent de problèmes d’organisation. Il faut vraiment prendre en considération que nous sommes une île et qu’aujourd’hui, il est difficile pour tous de partir se soigner
La mission des IGAS doit s’achever ce vendredi.
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