Des risques moins élevés d’inondations et de crues cette année au Nouveau-Brunswick

La quantité d’eau de la neige au sol est plus faible qu’à la normale au Nouveau-Brunswick tandis que la province lance son programme annuel de surveillance des cours d’eau.

Tout de suite, je vous dirais que l’accumulation de neige est assez considérable comparée à l’an passé, mais il reste que la neige au sol est plus granuleuse et a une moins grosse concentration en eau, explique Tom Levesque, coordonnateur de la gestion des urgences à l’Organisation des mesures d’urgence du Nouveau-Brunswick (OMU).

Tom Levesque, coordonnateur de la gestion des urgences pour l’Organisation des mesures d’urgence. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada

On peut voir que les impacts pour les prochaines semaines pour les inondations, ce serait moins important que par les années passées, ajoute-t-il, durant une entrevue accordée mercredi à l’émission La matinale, d’ICI Acadie.

La différence est de 20 %, ce qui n’est certainement pas mauvais, selon Don Fox, directeur des sciences de l’air et de l’eau au ministère de l’Environnement.

Mais je dirais simplement qu’il y a assez [de neige] maintenant et que si tout s’aligne et que toutes les conditions changent, nous pourrions certainement avoir des problèmes, dit-il.

Don Fox donne une conférence de presse.

Don Fox, directeur des sciences de l’air et de l’eau au ministère de l’Environnement du Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada / Ed Hunter

Les autorités surveillent le niveau des eaux dans la province, notamment celui du fleuve Saint-Jean. On mesure le niveau dans plusieurs communautés tout le long du fleuve. La région de Woodstock est la seule pour le moment où une veille d’inondation est en vigueur, ce qui signifie que les conditions sont favorables à une perturbation mineure des activités habituelles.

Ce n’est pas anormal en ce moment de l’année, et lorsque cela se produit, cela ne signifie pas nécessairement qu’il y aura une inondation importante dans ce secteur, explique M. Fox.

Difficile de prévoir les embâcles

Des inondations se produisent lorsque la glace sur un cours d’eau se brise en morceaux, forme un embâcle quelque part et bloque le courant. Il est plus difficile de prévoir ces inondations que celles causées par le temps chaud et pluvieux, selon M. Fox.

Une grande quantité de glace bloquée sous un pont.

Cet embâcle sur le fleuve Saint-Jean à la hauteur de Perth-Andover en avril 2015 a créé beaucoup d’inquiétude.

Photo : Radio-Canada / Étienne Dumont

Une grande partie de la glace sur le haut et le milieu du fleuve est intacte. Nous surveillerons cela de très près dans les prochaines semaines et nous noterons nos observations, indique Don Fox.

L’effet des conditions météorologiques

Des conditions météorologiques idéales pour éviter des inondations seraient un réchauffement progressif le jour et un refroidissement la nuit, ce qui entraînerait une lente fonte des neiges.

Des changements des conditions météo, par exemple si on reçoit de la pluie abondante ou qu’on a un réchauffement assez drastique pendant le jour, ça peut vraiment avoir un effet contre-aide, souligne Tom Levesque.

L’OMU recommande aux résidents des zones inondables de prévoir un plan d’évacuation et le nécessaire pour subvenir à leurs besoins durant trois jours, en cas d’inondation.

Elle conseille également à ces personnes de ranger leurs biens en hauteur et d’éviter de marcher près des cours d’eau. Les berges peuvent être instables ces temps-ci.

D’après un reportage d’Aidan Cox de CBC et des renseignements de La matinale

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