Des spécialistes vénèrent l’action culturelle et politique d’Aimé Césaire et de Jean-Marie Serreau

Le campus de Schoelcher, accueille un colloque « Césaire-Serreau, une rencontre aux fondements du champ théâtral caribéen ». De nombreux échanges et une lecture scientifique sur une collaboration hors pair entre deux pontes de culture, caractérisent ce colloque.

La collaboration entre Aimé Césaire et Jean-Marie Serreau participe à la mise en place de la politique culturelle de la ville de Fort-de-France.

Les pièces d’Aimé Césaire sont mises en scène par l’homme de théâtre Jean-Marie Serreau pour le premier festival de la ville. Depuis, ce festival est un évènement annuel, dans un lieu de culture devenu une institution : le Sermac. 

Jadis appelé parc floral, un lieu choisi par l’homme de culture pour y asseoir sa politique militante.


Local du département musique du SERMAC (Service Municipal d’Action Culturel) de Fort-de-France.


Ce symbole colonial, autrefois caserne militaire, appelé caserne Galliéni, devient à la fin des années 70 un lieu de foisonnement culturel.

Un lieu dans lequel Aimé Césaire utilise le théâtre comme outil social.

En 1970 puis en 1972, il invite Jean-Marie Serreau à Fort-de France pour trois spectacles qui participent ainsi à la création du premier festival de la ville.

Les deux hommes partagent une vision commune, celle de dénoncer le colonialisme et de lutter pour l’émancipation des peuples dit du tiers-monde.

Prendre conscience de nous-même à travers le théâtre, et plus largement à travers les arts et la culture du monde. Le Sermac est devenu une institution mais ne manque-t-il aujourd’hui pas cette effervescence des années 70 ?


Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.