des violences en marge du carnaval suscitent réactions et mise au point

Samedi 1er mars, vers 17h, des bagarres ont éclaté Plage des Amandiers à Sainte-Rose, en marge du carnaval qui s’est déroulé le matin. À l’origine de ces violences, des jeunes qui ne sont pas de la commune, selon le maire Adrien Baron qui s’est félicité de la bonne tenue du carnaval. Une réponse au député européen du Rassemblement national, Rody Tolassy, qui a fustigé « la racaille de Sainte-Rose » sur les réseaux sociaux.

« La ville de Sainte-Rose est devenue un repaire de voyous qui pourrissent notre quotidien. » Cette phrase du député européen du Rassemblement national Rody Tolassy, sur sa page Facebook a déclenché de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.

Le député se fait critiquer par de nombreux internautes.

Là parfois, vaut mieux éviter de parler ou demander à être aux réunions quand il y a préparation de cette manifestation.

On parle beaucoup de cela sur Internet, mais la politique ne se résume pas à accuser un maire, mais à constater la déshérence et le désenchantement d’une jeunesse sacrifiée par le peuple par son inaction.

La sécurité était présente. La manifestation avait lieu dans l’autre versant. Les gendarmes et policiers municipaux étaient au lieu de l’évènement carnavalesque et sur tout le long du parcours.

Le maire de la ville lui-même, Adrien Baron, a fait une mise au point par communiqué. Le « Mas Libèté » organisé à l’initiative du groupe de carnaval Mangrov la s’est déroulé sans aucun problème jusqu’à la plage des Amandiers. La manifestation s’est terminée vers 15h. Ce n’est que vers 17h que quelques bagarres ont éclaté entre jeunes, violences que déplore Adrien Baron mais c’est sur le plan politique, que réagit le maire.

Certaines personnes mal intentionnées qui n’ont pour loisir que de s’exprimer sur les réseaux sociaux se sont déjà emparées de ces faits pour nuire à l’image de la ville et ternir l’action de l’équipe municipale. De telles tentatives purement politiciennes sont nulles et non avenues et n’honorent pas leurs auteurs.

Adrien Baron, maire de Sainte-Rose

Nous continuons à travailler avec les services de l’Etat pour un meilleur vivre dans notre commune avec fermeté lorsque nécessaire sans pour autant traiter les jeunes sainte-rosiens de racailles comme ce fut le cas d’un certain député européen, d’autant que les auteurs des exactions n’étaient pas de Sainte -Rose. Merci encore à Mangrov la pour ce puissant mouvement culturel.

Adrien Baron, maire de Sainte-Rose

  • (Re)voir : le Mas Libèté du samedi 1er mars à Sainte-Rose. Images Jérôme Boecasse.

Mas Libèté à Sainte-Rose



©Jérôme Boecasse – Guadeloupe la 1ère


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