À l’occasion de cette deuxième journée de mobilisation, les syndicats d’enseignants se sont à nouveau réunis ce matin devant la mairie de Pointe-à-Pitre. Ils dénoncent des suppressions de postes qu’ils jugent inacceptables.
Une perte pour l’éducation
Près de 90 postes sont concernés. Une perte qui met en lumière des conséquences pour les élèves, premières victimes de cette situation, selon Loïc Martol, conseiller régional et conseiller municipal de Pointe-à-Pitre. Il a réaffirmé le soutien de la collectivité régionale et de la municipalité aux enseignants en lutte.
On a demandé par communiqué que cette suppression soit annulée pour la rentrée 2025-2026. Dire que parce qu’on a moins d’élèves, on peut supprimer des postes, ce n’est pas une équation qui est acceptable, ni sur le plan humain, ni sur le plan de l’éducation. Au contraire, si on a moins d’élèves, ça veut dire qu’on peut faire un enseignement de qualité. Nous avons eu une réunion vendredi soir avec l’ensemble des syndicats et les parents d’élèves et des élus parlementaires aussi qui étaient présents. Je pense que sur un sujet aussi important, aussi brulant, qui est l’éducation de nos jeunes, c’est important qu’on parle tous de la même voix et d’une seule voix. Ce n’est pas une grève pour une grève, parce qu’une grève, ça pénalise tout le monde. Même à un moment donné, il faut un temps d’arrêt pour pouvoir justement réfléchir au coup d’après.
Et ce coup d’après, Loïc Martol souhaite le préparer avec les syndicats et les parents d’élèves rencontrer afin de mettre en place une « méthode de travail ».
Pour cette deuxième journée de mobilisation, le Rectorat de Guadeloupe a estimé le taux de grévistes dans le 1er degré à 10,24%. Tandis que les absences déclarées dans le 2nd degré étaient de 25,19%.
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