Le Gabon accueille actuellement un dialogue national qui a pour but d’engager les citoyens dans la construction de leur avenir commun.
La réunion se déroule à Libreville et a vu la participation de 600 personnes issues de divers horizons, y compris des partis politiques, des forces armées, des ONG, des groupes associatifs et des leaders religieux, depuis son ouverture le 2 avril. Ce processus, qui s’achèvera le 30 avril, est une occasion pour les participants de discuter et de proposer des améliorations dans divers domaines tels que la politique, l’économie et le système social. Bien que la restructuration institutionnelle occupe une place prépondérante parmi les 38 000 propositions recueillies, le renforcement des infrastructures et la création d’emplois sont aussi cités parmi les priorités.
Promouvoir l’employabilité de la jeunesse : une urgence plébiscitée par le plus grand nombre
Le dialogue national sert également de plateforme pour élaborer des réformes sectorielles, notamment en matière d’emploi, particulièrement pour les jeunes. Les discussions en commission révèlent une critique commune : l’absence de stratégie concrète pour l’emploi, ce qui pousse à l’appel pour une politique d’emploi plus ambitieuse et coordonnée. Un plan d’action est recommandé pour les cinq années à venir afin de pallier au sous-emploi notable, avec un taux de chômage qui atteignait 21,5% en 2023 selon la Banque mondiale, et un taux encore plus élevé de 25% selon d’autres sources institutionnelles, affectant particulièrement les jeunes de moins de 25 ans.
L’importance capitale du développement des infrastructures de transport
Il est essentiel de mettre à jour et d’étendre les infrastructures de transport, notamment les routes, pour améliorer la connectivité à travers le Gabon et stimuler le développement économique. Le vieillissement des infrastructures actuelles est un frein majeur à la fluidité des échanges et à l’accès aux services essentiels. Des initiatives sont déjà en place, comme la réhabilitation du tronçon PK12-105 de la Route Nationale 1, vitale pour la connexion entre Libreville et l’intérieur du pays. Ce projet est mené par la Société Autoroutière du Gabon (SAG), chargée du financement, de la construction, de l’exploitation et de la maintenance de ce segment pour une durée de 30 ans. Cette route, une fois achevée, permettra d’accroître la mobilité des habitants et simplifiera grandement le transport de marchandises, favorisant ainsi l’essor des activités économiques. D’autres projets de réhabilitation et de construction sont également en cours pour atteindre ces objectifs.
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