Le Mali, le Burkina et le Niger, qui ont quitté la CEDEAO, sont « libres de leurs choix », a déclaré vendredi 4 avril 2025, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, assurant avoir « tout fait » pour les faire revenir dans l’organisation sous-régionale.
En janvier, les trois pays sahéliens ont quitté la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qu’ils estiment notamment inféodée à la France, et ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES).
Début juillet 2024, le président Faye a été désigné médiateur par la CEDEAO auprès de ces trois États dirigés par des militaires.
« J’ai plaidé pour que les gens se retrouvent autour d’une table et discutent pour préserver les chances de maintien d’une organisation sous-régionale forte », a-t-il déclaré lors d’un entretien marathon de quatre heures en ouolof (langue locale).
« J’estime qu’en faisant cela j’ai accompli mon devoir. (…) Mais il reste que ces pays-là comme d’autres sont souverains.
Ils sont libres de leurs choix et ce sont eux qui décident de ce qu’ils veulent faire et là où ils veulent aller », a-t-il ajouté.
« Tout ce que nous leur devons, c’est de respecter leur volonté, en sachant que nous avons fait tout notre possible pour les réintégrer » dans la Cedeao, a-t-il dit.
Il a toutefois souligné que le Mali voisin ainsi, que le Burkina et le Niger « restent des partenaires privilégiés de longue date ».
Le Mali, le Burkina et le Niger forment aujourd’hui l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Avec AFP
Crédit: Lien source