Publié le 8 juillet 2024
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Issu de l’enquête
Les disparus d’Ibrahim Traoré, enquête sur la répression au Burkina Faso
Depuis octobre 2022 et l’arrivée au pouvoir du capitaine putschiste, des dizaines de militaires et de personnalités politiques ou de la société civile ont été victimes de la redoutable machine répressive mise en place par la junte burkinabè. Plongée exclusive dans un monde de disparitions, d’enrôlements forcés et de torture.
Dans le Burkina Faso du capitaine Ibrahim Traoré, il est devenu difficile de tenir le compte des enlèvements, arrestations arbitraires et disparitions forcées. Militaires, opposants, militants de la société civile, imams ou syndicalistes… Les voix discordantes sont impitoyablement pourchassées.
Depuis le 19 juin, pas moins de trois journalistes ont été enlevés : Kalifara Séré, porté disparu depuis le 19 juin ; Serge Oulon, qui n’a pas donné signe de vie depuis son arrestation au petit matin du 24 juin ; et Adama Bayala, dont les proches n’ont plus de nouvelles depuis le 30 juin.
Intimidation
Dans une enquête exclusive publiée le 28 juin, Jeune Afrique dévoile les dessous de ce qui est devenu l’une des méthodes d’intimidation de la junte au pouvoir à l’encontre de ceux qui osent la critiquer.
Malgré les risques qu’ils encourent, plusieurs témoins ont raconté les enlèvements, les séances de torture et l’enrôlement forcé au sein des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ces supplétifs civils devenus l’un des éléments centraux de la stratégie d’Ibrahim Traoré face aux jihadistes. Un calvaire que donne à voir la déclinaison vidéo de cette enquête exclusive, dont l’intégralité est à (re)lire en suivant ce lien.
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