Djoudé Issa Demo, le combat pour le vivre-ensemble au Bénin

Sur les traces de la transhumance au Bénin

En Suisse, les vaches montent en juin à l’alpage. Au Bénin, elles partent en décembre dans la brousse. Immersion dans ce petit pays côtier du golfe de Guinée, où les éleveurs doivent faire face au changement climatique, à une politique de sédentarisation controversée et à la hausse de l’insécurité. Troisième épisode de notre série.

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C’est un ami de Djoudé Issa Demo qui a peut-être trouvé les meilleurs mots pour la décrire: «Petite par la taille, grande par la voix.» La silhouette qui se tient devant nous, dans le centre Songhaï de Porto-Novo en ce début février, ne doit pas dépasser 1 mètre 50. Mais notre interlocutrice a la carrure d’une meneuse. Regard franc, voix calme et discours fédérateur, la Béninoise est issue du peuple peul. «J’aime me savoir utile pour ma communauté», confie-t-elle, la main sur la poitrine. Une communauté qui réunit pas moins d’un million de personnes dans le pays.

Formée à la sensibilité aux conflits, Djoudé Issa Demo est consultante indépendante sur les questions de cohésion sociale et de genre. Elle collabore avec différentes structures, dont la fondation suisse PeaceNexus, l’entreprise belge Voices That Count ou le Ministère guinéen de l’agriculture et de l’élevage. Et rêve de posséder un jour sa propre exploitation. Mais en attendant de réunir les fonds suffisants, les quelques têtes de bétail sont confiées à ses deux frères.

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