DNI : la CNR peste contre certaines résolutions

Certaines conclusions du Dialogue national inclusif, dont les travaux se sont tenus du 8 au 27 avril dernier au stade de l’Amitié d’Angondjé, ne passent vraiment pas chez certaines chapelles politiques.

C’est notamment le cas de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) qui, par le biais de sa porte-parole, Rachel Andeme, s’est insurgée récemment lors d’un point presse contre les mesures relatives aux conditions d’accès aux hautes fonctions électives, administratives, militaires, politiques et judiciaires, à la suspension des partis politiques et à la non-mise en place d’une « Commission Vérité-Justice-Réparation-Pardon-Réconciliation ».

À ses yeux, la première résolution, réservant exclusivement l’accès à ces responsabilités à « des nationaux nés de parents d’origine gabonaise », est une tentative masquée d’exclure certains citoyens de celles-ci.

D’autant plus que, a-t-elle fait valoir, « être Gabonais de souche n’est pas a priori un critère de loyauté envers l’État« . S’agissant de la seconde résolution relative à la suspension des partis politiques, elle l’a jugée « antidémocratique ».

Car à l’en croire, elle est contraire aux dispositions de la Charte de la Transition et de la Constitution du 26 mars 1991. Deux textes qui consacrent les libertés et droits fondamentaux, notamment la formation des partis politiques.

Lesquels, a-t-elle indiqué, se constituent librement et exercent leurs activités dans le respect des dispositions légales et réglementaires.

Dans la foulée, elle a martelé la nécessité pour les Gabonais de faire la lumière sur certains événements majeurs du passé à travers la commission susmentionnée afin de panser des blessures et apaiser les esprits.

Enfin, elle a laissé entendre qu’à travers cette démarche, la CNR entend ainsi demeurer fidèle à la ligne qu’elle s’est fixée depuis le 30 août dernier : soutenir le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) tout en exprimant, le cas échéant, sa désapprobation face aux actions et décisions contraires aux intérêts du peuple gabonais.

 

J.K.M

Libreville/Gabon


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