En recevant le rapport général du récent Dialogue national inclusif (DNI), le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, avait pris l’engagement ferme de ne pas laisser lettre morte les recommandations de cette grand-messe.
« (…) Je m’engage à mettre en place dans les prochains jours, le Comité de suivi des conclusions du Dialogue national inclusif « , avait promis le chef de l’État.
Un peu plus d’une semaine après cette annonce présidentielle, aucun communiqué du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) n’a encore été rendu public pour porter sur les fonts baptismaux l’instance souhaitée par l’archevêque métropolitain de Libreville, Jean-Patrick Iba-Ba, président du bureau du DNI.
D’autant que bon nombre de Gabonais, notamment les participants aux dernières retrouvailles « gabono-gabonaises » qui, en apercevant mardi sur leur petit écran le porte-parole du CTRI, le colonel Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi avaient pensé que son message porterait sur la mise en place de ce Comité de suivi.
Que nenni ! Ce dernier a plutôt annoncé l’octroi de deux cent (200) postes budgétaires dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (lire par ailleurs). De quoi susciter quelques interrogations.
Pourquoi le CTRI dont le pragmatisme et la célérité sont reconnus de tous ou presque n’a pas encore mis en place le Comité de suivi des conclusions du DNI ? La tête de file du CTRI procède-t-elle encore à des arbitrages et autres consultations ?
D’autant que le général Brice Clotaire Oligui Nguema a dernièrement reçu, une nouvelle fois, les dignitaires de la République. Nul doute que ce sujet a dû être évoqué.
En attendant l’effectivité de cette structure annoncée de façon solennelle, son format et sa composition relèvent encore du mystère.
Yannick Franz IGOHO
Libreville/Gabon
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