Dominique Bijotat : « Le plus drôle ? Rolland Courbis. Ses causeries, avec son phrasé, ses intonations, c’était mariole »

Dans
Paroles d’ex sur le quotidien sportif L’Equipe,
Dominique Bijotat, ancien joueur passé par les
Girondins de Bordeaux, est revenu sur plusieurs
faits durant sa carrière de joueur. Il est notamment revenu sur le
joueur le plus méchant qu’il a affronté.

« On craignait la ligne
défensive toulonnaise : Bernard Boissier, Rolland Courbis, Luigi
Alfano, Jean-Louis Berenguier. Ce jour-là, il y avait très peu de
dépassements de fonction de ma part, je restais au milieu, où
c’était déjà viril. Agressifs et dans l’intimidation verbale, ils
nous poussaient à disjoncter. Et dire qu’en dehors du terrain, ce
sont des mecs agréables. »

Il a également évoqué le joueur le plus drôle et Rolland
Courbis y figure aussi :

« Rolland Courbis. Ses
causeries, avec son phrasé, ses intonations, c’était mariole. Quand
j’étais son adjoint à l’AC Ajaccio (2002), un jour il
est en retard pour l’entraînement. Je l’appelle, il me dit :
« Eh, il y a le bouchon. » Moi : « Quel
bouchon ? Sur la route, il y avait degun ! » Il me
fait : « Mais non, je suis à la pêche ; le bouchon,
il s’enfonce ! »

Il a parlé de la défaite qui lui a fait le plus de mal dans sa
carrière :

« La finale de Coupe de France
avec Monaco contre Metz en 1984 (0-2 après
prolongation), une semaine après avoir perdu le Championnat à
la différence de buts derrière Bordeaux (+ 29 contre
+ 39). Je n’ai pas aimé la manière dont avait été
présentée la finale, comme « le duel entre les nantis et les
prolos ». Dans un Parc hostile, on a été inexistants et les
Messins très bons. On s’est nourris de cet échec pour gagner la
finale contre le PSG l’année suivante (1-0). »