Dominique de Villepin ou le réveil d’un angle mort de la politique française

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Quand Dominique Galouzeau de Villepin parle, il est toujours difficile de savoir si on assiste à un excès d’emphase ou à une prise de hauteur bienvenue dans le débat français. Quoi qu’il en soit, la fascination pour cette éloquence, particulièrement sur les sujets internationaux, vire ces derniers temps au phénomène grâce à la multiplication des crises géopolitiques. L’ancien premier ministre truste les chaînes d’information en continu, les matinales de radio et la presse écrite depuis le début de la guerre à Gaza. Rien qu’en cette fin de semaine, on l’a vu, entendu et lu mercredi dans l’émission «Quotidien», jeudi dans la matinale de France Inter et le prime spécial de France 2,ainsi qu’en couverture de Marianne, sous le titre «Villepin, en route vers l’Elysée».

Dans ces envolées lyriques, Dominique de Villepin aime à critiquer la politique du tweet, qui semble devoir résumer les grandes questions en quelques punchlines. Mais ce personnage du passé est justement ressorti du lot ces derniers mois grâce à quelques phrases chocs, notamment contre le gouvernement israélien. Des points de vue qui pouvaient sembler étonnants venant de sa famille politique. Une voix dissonante qui plaît donc désormais surtout à gauche, même si l’homme a été à la tête d’un gouvernement libéral et conservateur.

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